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C’est une petite affiche A4 perdue au milieu d’un tableau en liège dans les locaux flambant neuf de l’université George-Mason, dans la banlieue de Washington, en Virginie. Elle annonce que l’établissement propose, depuis la rentrée 2025, un programme d’études consacré « à la résilience et à l’adaptation au changement climatique ».
Les mots, banals, semblent presque provocateurs dans le contexte américain actuel : depuis l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, le gouvernement fédéral a banni du vocabulaire officiel de l’administration les termes « crise du climat », « justice climatique » ou encore « science du climat », « pollution » et « qualité environnementale ». Comment étudier les sciences du climat dans un pays où le président parle du réchauffement climatique comme de « la plus grande escroquerie perpétrée dans le monde » et assume vouloir mettre fin à « l’hystérie climatique » ?
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16 commentaires
Une situation inquiétante pour le climat mondial, surtout avec l’influence des États-Unis sur la scène internationale.
C’est dommage de voir un pays aussi puisant rejeter les faits scientifiques.
Effectivement, leurs politiques pourraient retarder les actions nécessaires pour lutter contre le réchauffement.
Le déni climatique semble gagnant dans la politique américaine actuell. Une tendance dangereuse pour la planète.
C’est une abdication face à nos responsabilités face aux générations futures.
Des programmes comme celui de l’université George-Mason sont une lueur d’espoir dans ce contexte.
Espérons qu’ils puissent former des experts malgré les obstacles politiques.
Un article qui soulève des questions importantes sur l’avenir de la recherche climatique aux États-Unis.
Est-ce qu’on peut vraiment étudier le climat si les termes même n-existent plus dans le vocabulaire officiel ?
Comment concilier études sur le climat et rhétorique anti-science du gouvernement ? Un vrai défi pour les universités.
Le président américain semble privilégier les intérêts économiques à court terme au détriment de la planète.
Une approche myope qui pourrait coûter cher plus tard.
La suppression de termes scientifiques dans les documents officiels montre un recul tragique.
Cela reflète une vision à court terme des enjeux climatiques.
Les lobbyistes du pétrole doivent être ravis de cette situation.
Ils ont surement joué un rôle dans cette décision politique.