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 A l’université George-Mason, à Arlington (Virginie), début décembre 2025. 

C’est une petite affiche A4 perdue au milieu d’un tableau en liège dans les locaux flambant neuf de l’université George-Mason, dans la banlieue de Washington, en Virginie. Elle annonce que l’établissement propose, depuis la rentrée 2025, un programme d’études consacré « à la résilience et à l’adaptation au changement climatique ».

Les mots, banals, semblent presque provocateurs dans le contexte américain actuel : depuis l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, le gouvernement fédéral a banni du vocabulaire officiel de l’administration les termes « crise du climat », « justice climatique » ou encore « science du climat », « pollution » et « qualité environnementale ». Comment étudier les sciences du climat dans un pays où le président parle du réchauffement climatique comme de « la plus grande escroquerie perpétrée dans le monde » et assume vouloir mettre fin à « l’hystérie climatique » ?

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