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Maire de la deuxième plus grande ville gérée par le Rassemblement national (RN), premier sénateur élu sous l’étiquette Front national (FN) en 2014, vice-président du parti et grand ami de Jordan Bardella, David Rachline est redevenu, mardi 2 décembre, un simple adhérent de la formation d’extrême droite. Le jour de ses 38 ans, le maire de Fréjus (Var) a démissionné de ses fonctions de vice-président et de membre du bureau exécutif du RN, quelques heures après avoir été « débranché » à la télévision par Marine Le Pen. Une chute précipitée pour cet apparatchik qui, il y a trois ans, était l’une des principales personnalités du parti, malgré ses sympathies antisémites notoires.
Mis en retrait des instances du parti depuis la sortie d’un livre sur sa gestion de Fréjus, lequel a débouché sur l’ouverture d’une enquête pour des faits de corruption, David Rachline paye ce que Marine Le Pen a vécu comme « une provocation », selon son entourage. La publication, le 9 octobre sur son compte Instagram privé, d’une photo d’un dîner à Fréjus en compagnie de Frédéric Chatillon et Logan Djian, deux anciens leaders du Groupe union défense (GUD) connus pour leur nostalgie des régimes fasciste et nazi, et officiellement plus en cour au RN. La publication de cette photo par Mediapart, il y a bientôt deux mois, avait laissé le parti sans réaction. Après tout, M. Chatillon n’était-il pas, jusqu’en 2024, un prestataire du RN ?
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Ça montre aussi qu’au RN, on demande une certaine discipline, même si les positions extrêmes sont souvent tolérées.
Une discipline qui s’exerce surtout quand la survie du parti est en jeu.
Un ancien membre influent du GUD dans le cercle proche de Rachline ? Cela en dit long sur ses amitiés et son réseau idéologique.
Pas étonnant que cela ait choqué Marine Le Pen, qui cherche à normaliser l’image du parti.
Les rumeurs sur les sympathies antisémites de Rachline circulaient déjà, mais sa chute semble surtout due à cette photo controversée. Une leçon pour les autres partisans du RN.
Est-ce vraiment la raison de sa démission, ou y a-t-il d’autres motifs cachés ?
Même dans l’extrême droite, les erreurs ne restent pas impunies. Rachline en fait les frais aujourd’hui.
C’est une démonstration de force de la part du RN pour montrer qu’ils ne tolèrent pas les écarts.
Marine Le Pen a dû sentir que cette affaire lui nuirait davantage. Une décision rapide, mais efficace, pour couper court à la polémique.
C’est effectivement une stratégie classique en politique : gagner du temps en éliminant l’élément problématique.
Rachline était pourtant un proche de Bardella. On dirait que même les liens forts ne résistent pas aux erreurs politiques.
C’est le prix à payer quand on s’aventure en terrain politiques minés.
Étonnant de voir combien une simple photo peut avoir des conséquences politiques majeures. Quel parcours pour David Rachline, qui a connu des hauts et des bas en si peu de temps.
Effectivement, cela montre à quel point les réseaux sociaux peuvent influencer la politique.
Una photo privée peut-elle vraiment justifier une telle réaction ?
La corruption présumée à Fréjus n’était probablement qu’un des éléments de son déclin. Mais cette photo a dû être la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
La politique est imprévisible, même pour les plus hauts dirigeants.
Une photo Instagram peut-elle vraiment détruire une carrière politique ? Absurde, mais apparemment c’est le cas ici.
Dans le contexte actuel, où les réseaux sociaux dominent, tout peut devenir une arme politique.
Cela montre aussi à quel point le RN est sensible à ce genre de polémiques.