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Quand, plus tard, on voudra savoir quelle était la physionomie de Paris dans les premières décennies du XXIe siècle, le mieux sera de se référer aux peintures de Bilal Hamdad. Une vingtaine d’entre elles, datant de 2020 à 2025, sont placées dans les collections permanentes du XIXe siècle du Petit Palais. Elles sont justes et denses. Hamdad est, pour aujourd’hui, le « peintre de la vie moderne » que Charles Baudelaire avait reconnu en Constantin Guys et qu’ont été Gustave Courbet, Edouard Manet ou Edgar Degas.

Né en Algérie en 1987, Hamdad est passé par les Beaux-Arts de Bourges, puis ceux de Paris, dans l’atelier de Djamel Tatah. Il en sort diplômé en 2018 et se met au travail dans un garage de la banlieue devenu atelier collectif. Là, dans la pièce exiguë où il travaille, il met en chantier de vastes compositions, presque trop vastes pour la place dont il dispose et, en peu de temps, affirme ses sujets et sa manière.

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