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Martine Compain, l’ancienne épouse de Dany Leprince, entendue comme témoin assistée, ne sera pas mise en examen pour le quadruple meurtre de sa belle-famille : la cour d’appel d’Angers a estimé, lundi 6 octobre, qu’« aucun élément (…) ne saurait valoir indice grave de commission de l’un ou l’autre des quatre meurtres », en dépit « des variations, contradictions et adaptations opportunistes » de ses dépositions.

Le parquet du Mans avait réclamé, le 27 août 2024, sa mise en examen, la juge d’instruction avait refusé, le parquet général d’Angers n’y était pas non plus favorable, la chambre de l’instruction de la cour d’appel a tranché. Elle « s’est rangée du côté de l’évidence, ont estimé William Bourdon, Colomba Grossi et Vincent Brengarth, les avocats de Martine Compain. Cette décision est la dernière étape avant sa totale et définitive mise hors de cause, plus de trente ans après les faits. Il est temps que cette procédure judiciaire cesse et qu’un non-lieu soit rapidement ordonné ».

Le 5 septembre 1994, jour de rentrée scolaire, les corps de Christian Leprince, sa femme, Brigitte, et deux de leurs fillettes, Sandra (10 ans) et Audrey (6 ans), tués à l’arme blanche, ont été retrouvés, baignant dans le sang, dans leur maison de Thorigné-sur-Dué, dans la Sarthe. Seule la petite Solène (2 ans), dans sa chambre, a échappé au massacre.

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11 commentaires

  1. La cour d’appel a estimé qu’il n’y avait pas d’indices graves contre Martine Compain. Une décision en accord avec les autres instances.

  2. Camille Dubois le

    C’est une décision importante qui met fin à des années de procédure judiciaire. J’espère que Mme Compain pourra enfin tourner la page.

  3. Les contradictions dans les dépositions ont finalement joué en faveur de Mme Compain. Une leçon sur l’importance de cohérence dans les témoignages.

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