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L’éclat d’une dent, l’étonnement d’une bouche ouverte, l’onde d’une chevelure rousse, un profil anguleux… Les visages ont toujours fasciné le photographe Jack Davison. Mais, il y a deux ans de cela, le Londonien âgé de 35 ans s’est rendu compte qu’il avait laissé de côté ce pan de sa pratique artistique.
« A la fin de chaque année, je compose une sorte de journal imprimé de douze mois de travail, un peu comme un rapport scolaire, pour faire le point sur ce qui a fonctionné et les projets que j’ai envie, ou pas, de poursuivre, raconte-t-il. C’est ce qui m’a permis de comprendre que le portrait me manquait. » Il décide alors d’y remédier. « Je me suis lancé un défi un peu ambitieux : essayer de persuader 111 personnes de s’asseoir devant mon objectif, en trois jours. »
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7 commentaires
Intéressant de voir comment les artistes contemporains trouvent l’inspiration dans des défis personnels. Jack Davison a l’air de vraiment se remettre en question.
Oui, c’est oublier un domaine de son art qui lui tenait à coeur.
Mais est-ce que son défi sur 3 jours a des conséquences sur la qualité de ses portraits ?
Les portraits, c’est un travail exigeant. J’aimerais bien voir l’exposition pour juger du résultat final.
Tu as raison, certaines réactions à chaud sont parfois trompeuses, mieux vaut attendre pour juger.
Un peu prétentieux comme défi, 111 portraits en 3 jours. À voir si le résultat sera à la hauteur de l’ambition.
Tout défi un peu fou a droit à une seconde chance, non ?