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L’armée ukrainienne a annoncé, vendredi 12 décembre, avoir réussi une contre-attaque éclair à Koupiansk, dans la région de Kharkiv, une ville que le chef d’état-major des forces armées russes, Valeri Guerassimov, avait déclaré conquise par la Russie, le 20 novembre. Vladimir Poutine avait renchéri le 2 décembre en invitant « des journalistes étrangers et même ukrainiens à vérifier de leurs propres yeux », sans que l’invitation ne se concrétise.

C’est finalement Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, qui s’est rendu sur place vendredi matin, apparaissant dans une vidéo filmée à 2,6 kilomètres de la place centrale de Koupiansk, où se déroulent encore des combats. Posant en gilet pare-balles à côté du monumental panneau – endommagé – indiquant l’entrée de Koupiansk, il a déclaré, avec un air de défi : « Les faits parlent d’eux-mêmes. »

En se déplaçant dans la « zone de mort », c’est-à-dire à portée des drones et munitions rôdeuses russes, le chef de l’Etat ukrainien a choisi de risquer sa vie au moment où les pressions américaines sont maximales pour forcer Kiev à faire des concessions territoriales à Moscou. « Il est crucial aujourd’hui d’obtenir des succès sur le front pour obtenir des résultats diplomatiques, a déclaré M. Zelensky. C’est ainsi que ça fonctionne : toutes nos positions consolidées à l’intérieur du pays correspondent à des positions solides dans les négociations pour mettre fin à la guerre. »

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11 commentaires

  1. Cette avancée pourrait-elle influencer le prix des métaux stratégiques comme le néon et le graphite, essentiels à l’industrie technologique ?

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