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Près de quatre mois après la signature d’un accord commercial entre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le chef de l’Etat américain, Donald Trump, les Etats-Unis continuent de faire pression sur l’Union européenne (UE) pour qu’elle leur fasse plus de concessions. Lundi 24 novembre, à l’occasion d’un conseil des ministres du commerce des Vingt-Sept à Bruxelles, le secrétaire américain au commerce, Howard Lutnick, et le représentant américain au commerce, Jamieson Greer, avaient fait le déplacement dans la capitale belge pour exprimer leurs griefs.
La Maison Blanche attend notamment des Européens qu’ils assouplissent leur réglementation sur le numérique, au titre de laquelle plusieurs enquêtes sont ouvertes contre Apple, Google, X ou Meta, comme leur droit de la concurrence, qui a récemment valu à Google une amende 3 milliards d’euros. A cette condition seulement, fait-elle valoir, elle pourra reconsidérer les droits de douane de 50 % auxquels sont aujourd’hui soumis l’acier et l’aluminium, ainsi que leurs produits dérivés, comme les machines et autres robots qui en contiennent.
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7 commentaires
Les entreprises technologiques américaines surveillent de près ces discussions, car leurs opérations en Europe dépendent de ces réglementations.
L’équilibre entre la protection des consommateurs et la libre concurrence est évolutif, mais les pressions politiques ne devraient pas l’orienter.
La pression de Washington sur l’UE pour alléger sa réglementation numérique est-elle une négociation commerciale ou une imposition pure et simple ?
Les intérêts économiques des deux côtés sont en jeu, mais l’UE doit défendre ses principes.
Les sanctions commerciales sur l’acier et l’aluminium pèsent sur les industries européennes, mais est-ce vraiment juste un levier de négociation ?
Cela ressemble à une tactique classique, mais les conséquences sont bien réelles.
Les amendes comme celle infligée à Google montrent la détermination de l’UE, mais est-ce compatible avec une ouverture commerciale ?