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L’armée ukrainienne dit avoir touché pendant la nuit le terminal pétrolier maritime de Tamanneftegaz, dans le kraï russe de Krasnodar, à l’aide de drones. « On sait que le pipeline, deux quais et deux navires ont été endommagés, qu’un incendie s’est déclaré sur une superficie de plus de 1 000 mètres carrés, qui a détruit au moins un navire. En outre, un incendie s’est déclaré dans le parc de réservoirs », écrit-elle, sur Telegram.
Un missile de fabrication ukrainienne a, par ailleurs, visé le point d’ancrage temporaire des embarcations de la 92e brigade de transports fluviaux à Olenivka, en Crimée, où un incendie a également été signalé, poursuit l’armée, qui annonce, en outre, avoir pris pour cibles un dépôt de munitions russes près de Pokrovsk, dans l’oblast de Donetsk, et un site de stockage de drones de la même région. Le premier a, selon elle, été détruit, et l’ampleur des dégâts est en cours d’évaluation pour le second.








15 commentaires
Ces attaques ciblées sur les infrastructures énergétiques russes montrent la détermination ukrainienne. Comment cela influence-t-il le marché du pétrole ?
Les perturbations des approvisionnements pourraient effectivement faire grimper les prix, malgré les stocks disponibles.
Une escalade inquiétante alors que les négociations climatiques progressent. Quelle impact sur les marchés des matières premières ?
Les tensions géopolitiques affectent souvent la-demande en énergie et métaux stratégiques, surtout dans ce contexte.
Un point d’ancrage temporaire atteint en Crimée. Ces attaques sont-elles une réponse à la mobilisation russe en cours ?
Destruction de drones et de dépôts de munitions : un coup dur pour les capacités russes en Crimée. Et l’approvisionnement en uranium ?
Un incendie de 1 000 mètres carrés, c’est impressionnant. Est-ce la plus grosse attaque de ce type en Russie depuis le début du conflit ?
Difficile à comparer, mais les cibles stratégiques semblent de plus en plus audacieuses.
Un navire détruit et des réserves incendiées : cela rappelle les attaques contre les navires pétroliers au Moyen-Orient. Y a-t-il un risque de contagion des prix ?
Perturbations énergétiques et risques géopolitiques : pourquoi les indices boursiers ne réagissent-ils pas davantage ?
Les dépôts de munitions et les drones visés : est-ce que cela affaiblit vraiment les capacités militaires russes à long terme ?
Quelle est l’étendue réelle des dégâts sur les installations pétrolières ? Les marchés financiers semblent s’en désintéresser…
Les investisseurs pourraient sous-estimer l’impact à long terme sur les chaînes d’approvisionnement.
La Crimée est une zone clé pour le transit énergétique. Ces frappes pourraient-elles affecter plus largement le marché gazier européen ?
Si les approvisionnements en gaz russe diminuent, les prix pourraient repartir à la hausse, surtout en hiver.