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« La balle est dans le camp » de l’Ukraine et de ses soutiens européens pour négocier la fin de la guerre, a estimé, vendredi, Vladimir Poutine, après s’être félicité des progrès de l’armée russe sur le front et avoir nié toute responsabilité dans ce conflit qui entrera bientôt dans sa cinquième année.
Le président russe a consacré de longs moments de sa grande conférence de presse annuelle, qui a duré plus de quatre heures, à évoquer l’offensive en Ukraine, déclenchée en février 2022.
« Il n’y aura aucune opération si vous nous traitez avec respect et respectez nos intérêts », a assuré le président russe.









21 commentaires
Poutine mise sur la résistance ukrainienne, mais les sanctions économiques pourraient finir par affecter sérieusement la Russie.
La Russie a prouvé sa résilience, mais pour combien de temps encore?
À long terme, l’isolement économique sera difficile à soutenir.
La Russie nie toute responsabilité, mais les images des destructions en Ukraine parlent d’elles-mêmes.
La propagande russe marchand plus mal face à la réalité.
La cinquième année de guerre approche, et les perspectives de règlement pacifique semblent de plus en plus éloignées.
La guerre a déjà tant coûté en vies humaines, il est temps de chercher une issue.
La position de Poutine semble claire, mais les chances de négociations réelles restent minces tant que les deux camps maintiennent leurs positions rigides.
Effectivement, le conflit s’enlise et les victimes continuent de s’accumuler.
Les intérêts économiques et stratégiques pèsent lourd, peut-être plus que les paroles diplomatiques.
Poutine affirme que l’Ukraine et les Occidentaux doivent faire le premier pas, mais qui peut croire que la Russie est réellement prête à céder?
Les déclarations du Kremlin sont rarement suivies d’actions concrètes.
La méfiance est justifiée, surtout après des années de tensions persistantes.
Si la balle est dans le camp ukrainien, pourquoi la Russie continue-t-elle ses bombardements?
Parce que la guerre se mène par des actes, pas par des discours.
Les actions russes disent elles-mêmes que les négociations ne sont pas une priorité.
Le respect demandé par Poutine sonne comme un ultimatum plutôt qu’un appel à la négociation.
Les termes imposés sont souvent l’inverse de ce qu’il qualifie de respect.
La durée de la conférence de presse montre l’importance que Poutine accorde à ce dossier. Peut-être cherche-t-il à influencer l’opinion mondiale.
Les discours ne remplaceront jamais des avancées tangibles vers la paix.
Une stratégie classique de communication pour masquer les échecs militaires.