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Le premier ministre Sébastien Lecornu a souhaité, samedi 11 octobre, nommer « un gouvernement libre », comprenant des personnalités « avec des sensibilités partisanes, mais pas emprisonnées par les partis », en répétant qu’il n’avait pour lui-même « pas d’agenda » ni « d’autre ambition que de sortir de ce moment » qu’il a jugé « assez pénible pour tout le monde ».
Le premier ministre a dit « comprendre toutes les incompréhensions » quant à sa reconduction à la tête du gouvernement, mais a justifié son retour par l’« urgence à avoir des textes économiques et financiers ». Face à « la difficulté de la mission (…), je n’ai pas le sentiment qu’il y avait beaucoup de candidats », a-t-il ajouté.
Assurant qu’il « respecte » la décision du chef de LR Bruno Retailleau de ne plus participer au gouvernement, il a promis à destination du Parti socialiste que « tous les débats sont possibles » concernant la réforme des retraites, dont le parti à la rose réclame la suspension « complète et immédiate ».
15 commentaires
Le gouvernement semble chercher des solutions pragmatiques, mais les tensions politiques risquent de compliquer les réformes économiques.
L’absence de candidats pour ce poste en dit long sur la complexité de la situation.
Les partis d’opposition ont des exigences difficiles à concilier avec l’urgence économique.
Les réformes des retraites sont toujours un sujet délicat, surtout face à une opposition aussi déterminée.
Suspending the reform might just delay inevitable adjustments.
Le débat devrait se concentrer sur la viabilité des comptes publics à long terme.
Un gouvernement sans agenda politique clair ? Difficile à croire, surtout après les précédentes crises.
La méfiance est compréhensible, mais l’urgence économique impose une certaine neutralité.
Les promesses d’ouverture ne suffiront pas à rassurer les plus sceptiques.
Les déclarations sur la liberté du gouvernement sonnent un peu comme des excuses pour un statu quo difficile.
Avec ou sans agenda, les décisions doivent être justifiées par les faits.
Le statu quo serait plus dangereux que les changements proposés.
Les déclarations de Lecornu montrent une volonté d’apaisement, mais les retards dans les réformes pourraient aggraver la situation financière.
Sans consensus, ces réformes pourraient être encore retardées.
Les mesures proposées seront-elles suffisantes pour relancer la croissance ?