Listen to the article
Vers un atterrissage en douceur ou une descente en piqué ? De début janvier à fin octobre, près de 769 000 contrats d’apprentissage ont été signés dans le privé et dans le public, soit un total inférieur de 4,4 % par rapport à la même période de 2024. Mise en évidence dans une publication diffusée, mardi 30 décembre, par le ministère du travail, cette évolution ne constitue pas une surprise, compte tenu – en particulier – des restrictions budgétaires imposées depuis trois ans à cette voie de formation. Un nouveau tour de vis devant être donné durant les prochaines semaines par le gouvernement, la question qui se pose désormais est de savoir si cette politique en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes risque de dépérir.
Il paraît aujourd’hui acquis que le bilan de 2025 sera moins flatteur que celui de l’exercice précédent, même si les services de l’Etat ne disposent pas encore de toutes les données pour le dire avec précision. Se fondant sur des statistiques fournies par des opérateurs qui évoluent exclusivement dans le privé, le ministère du travail a récemment livré une estimation orientée à la baisse : comparé à 2024, le nombre de contrats d’apprentissage signés au cours des douze derniers mois devrait enregistrer une érosion de 3 % à 4 %, d’après ces calculs rapportés dans le quotidien Les Echos du 26 décembre.
Il vous reste 73.44% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.







8 commentaires
Chiffres alarmants, mais sans surprise… Les coupes budgétaires passent toujours par l’éducation.
Mais à quel moment les critères économiques priment-ils sur l’avenir des générations futures ?
4,4 % de baisse, c’est tout ? Certaines filières comme l’extraction de lithium devraient pourtant recruter.
Vrai, mais les conditions d’embauche restent l’un des freins majeurs.
Le gouvernement doit agir rapidement pour soutenir ces formations, sinon quelle autre solution pour les jeunes ?
Les entreprises ont aussi un rôle à jouer en proposant plus de stages spécialisés.
Cette baisse des apprentissages me semble préoccupante, surtout dans un secteur en pleine mutation comme le minier.
Exactement, les compétences techniques sont cruciales en période de transition énergétique.