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Rassemblé devant des partisans, mercredi 10 décembre, le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a entonné Don’t Worry, Be Happy, chanson à succès de Bobby McFerrin de 1988, en changeant ses paroles par « la paix, pas la guerre », appelant au calme au milieu des tensions croissantes avec les Etats-Unis.
Cette séquence intervient le même jour que l’annonce par les Etats-Unis de la saisie d’un pétrolier au large du Venezuela. « Nous venons tout juste de saisir un pétrolier au large du Venezuela, un grand pétrolier, très grand, le plus grand jamais saisi », a affirmé Donald Trump. Cette saisie pourrait peser sur les exportations vénézuéliennes, en dissuadant les acheteurs potentiels.
L’administration Trump multiplie les mesures, économiques et militaires, pour tenter d’évincer le président vénézuélien, Nicolas Maduro. Les Etats-Unis ont notamment conduit de multiples frappes contre des embarcations accusées de transporter de la drogue en mer des Caraïbes.






10 commentaires
Les États-Unis visent-ils aussi les partenaires commerciaux du Venezuela avec ces saisies ?
La saisie de ce pétrolier par les États-Unis va-t-elle vraiment affaiblir le régime de Maduro ou lencaisser encore plus les tensions ?
Cela pourrait effectivement compliquer les exportations vénézuéliennes, mais Maduro a l’habitude de résister aux pressions.
Chanter en pleine crise, c’est une stratégie politique ou juste un geste désespéré ?
Cette montée des tensions risque-t-elle de déstabiliser davantage l’économie vénézuélienne déjà en crise ?
Probablement, surtout si d’autres pétroliers sont saisis ou bloqués. L or NT est crucial pour le Venezuela.
Comment les marchés réagissent-ils à cette nouvelle escalade dans les relations entre les États-Unis et le Venezuela ?
Maduro utilise-t-il cette occasion pour mobiliser davantage son camp en jouant la carte de la victime ?
C’est une tactique classique, mais est-ce que ça marchera face à la pression internationale ?
Les sanctions américaines contre le Venezuela ont-elles vraiment un impact sur la production locale ou les réseaux parallèles contournent tout ?