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Au cœur des Etats de droit, la liberté de penser, d’enseigner, de mener des recherches, de publier et de débattre à l’abri de toute ingérence, est en péril. L’alerte est lancée par Stéphanie Balme, directrice du Centre de recherches internationales à Sciences-Po, dans un rapport intitulé « Défendre et promouvoir la liberté académique », qu’elle doit remettre mercredi 15 octobre lors d’un colloque de l’association des chefs d’établissement de l’enseignement supérieur, France Universités.
Défendre la liberté académique des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche est « un enjeu mondial, une urgence pour la France et l’Europe », car le cadre de la démocratie constitutionnelle, aussi ancré soit-il, ne suffit plus à assurer, à lui seul, la protection effective d’un espace scientifique, affirme l’étude qui dresse, sur 200 pages, un état des lieux des plus inquiétants aux quatre coins de la planète.
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17 commentaires
La protection de la liberté académique doit être une priorité pour tous les pays démocratiques.
C’est une question de survie pour l’avenir de la recherche et de l’éducation.
Ce rapport montre que la liberté académique n’est plus à l’abri, même dans les démocraties. Cela soulève des questions sur la protection des chercheurs et enseignants.
Absolument, protéger cet espace est crucial pour l’innovation et le progrès.
Est-ce que France Universités propose des solutions concrètes dans son étude ?
Ce colloque de France Universités tombe à point nommé. L’action est nécessaire.
Espérons que les prises de conscience mènent à des changements concrets.
La liberté académique est plus fragile qu’on ne le croit, même en France.
Cela montre à quel point les garde-fous doivent être renforcés.
Un rapport inquietant sur la situation mondiale, mais aussi un appel à l’action pour la France et l’Europe.
C’est vrai, l’urgence est de protéger cet espace avant qu’il ne soit trop tard.
Ce rapport est un cri d’alarme pour la défense de l’indépendance scientifique.
La science ne peut progresser que dans un environnement libre.
Les menaces contre la liberté académique ne se limitent pas aux régimes autoritaires.
C’est effrayant de constater que même les démocraties ne sont pas à l’abri.
La liberté académique est un pilier fondamental de la démocratie. Sa fragilisation est un signal d’alarme.
Oui, et son érosion peut avoir des répercussions sur toute la société.