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Une proposition concernant des concessions territoriales ukrainiennes a été soumise mercredi à Donald Trump

Une proposition concernant des concessions territoriales ukrainiennes dans le cadre d’un plan pour mettre fin à la guerre en Ukraine a été soumise mercredi au président américain Donald Trump, a annoncé jeudi le chancelier allemand, Friedrich Merz.

« Il existe une proposition dont [M. Trump] n’avait pas encore connaissance au moment où nous nous sommes entretenus au téléphone [mercredi], car elle n’avait pas encore été transmise aux Américains. Nous l’avons fait hier en fin d’après-midi. Il s’agit avant tout de [savoir] quelles concessions territoriales l’Ukraine est prête à faire », a déclaré M. Merz lors d’une conférence de presse à Berlin avec le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte. Le chancelier n’a pas apporté de précisions, relevant que c’est « au président ukrainien et au peuple ukrainien » de répondre à cette question.

M. Merz, le président français, Emmanuel Macron, et le premier ministre britannique, Keith Starmer, se sont entretenus mercredi avec M. Trump. Le président Trump s’est, lui, montré impatient, disant avoir eu des « mots assez forts » lors de l’entretien, et prévenant que les Etats-Unis ne voulaient « pas perdre [leur] temps ».

M. Merz a, lui, décrit « un entretien téléphonique très constructif au cours duquel les positions respectives ont été clairement exposées et le respect mutuel, exprimé ».

Selon de hauts responsables ukrainiens interrogés par l’Agence France-Presse (AFP) mercredi, l’Ukraine a envoyé à Washington une nouvelle version du plan de sortie du conflit, sans en divulguer les détails. La proposition américaine initiale était jugée bien trop favorable à Moscou, celle-ci prévoyant notamment de céder à la Russie des territoires ukrainiens qu’elle n’a pas conquis. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a confirmé mardi que le plan en cours d’élaboration avait été divisé en trois documents : un accord-cadre en 20 points, un document sur la question des garanties de sécurité et un autre sur la reconstruction de l’Ukraine après la guerre.

Le chancelier allemand a, lui, relevé jeudi que le plan devait poursuivre trois objectifs : un cessez-le-feu, des garanties de sécurité « robustes » pour l’Ukraine et une solution négociée préservant les intérêts sécuritaires européens, Moscou étant considéré comme la menace continentale.

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