Une plainte contre Gianni Infantino, accusé par une ONG d’avoir bafoué la « neutralité politique » de la FIFA avec Donald Trump

Le « prix de la paix de la FIFA » décerné à Donald Trump, vendredi 5 décembre à Washington, lors du tirage au sort de la phase finale de la Coupe du monde 2026, par le président de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino, n’a pas fini de faire jaser. Selon les informations du Monde, l’ONG britannique FairSquare, qui critique de longue date la gouvernance de la FIFA, a déposé, lundi 8 décembre, une plainte contre le patron de l’instance internationale auprès de la commission d’éthique dite « indépendante » de la FIFA.

D’après l’ONG, M. Infantino aurait violé, de manière répétée, l’article 15 du code d’éthique de la FIFA relatif au « devoir de neutralité ». En vertu de ce texte, les responsables de la FIFA sont tenus de « rester politiquement neutres dans leurs relations avec les autorités gouvernementales, les organisations nationales et internationales ». Sous peine d’une suspension maximale de deux ans. Ce principe de neutralité est rappelé dans les statuts de la FIFA.

FairSquare considère que le président de la Fédération internationale a enfreint, à « quatre reprises », l’article 15. L’ONG accuse notamment M. Infantino d’avoir « publiquement fait pression pour que le président Trump reçoive le prix Nobel de la paix pour 2025 », sur son compte Instagram, le 9 octobre. De surcroît, elle relève que, le 5 novembre, à Miami (Floride), le patron du football mondial a publiquement « encouragé les gens à soutenir le programme politique du président Trump, et exprimé son approbation personnelle [vis-à-vis dudit] programme. »

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