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La poussière est à peine retombée à Iznik (Turquie), où le pape Léon XIV avait choisi de se rendre fin novembre pour son premier voyage apostolique, que d’autres vents se lèvent. Accompagné d’une cohorte de journalistes, le pontife romain était venu dans cette petite ville paisible, autrefois appelée Nicée, devant les ruines d’une basilique découverte en 2014. Il y a mille sept cents ans, l’empereur romain Constantin y avait réuni les patriarches chrétiens en concile pour définir le fondement des croyances des adeptes de cette religion née moins de trois siècles plus tôt : le Credo.
C’était en l’an 325, une époque et une région mouvementées. L’Empire romain y était en crise et Byzance, située à deux jours de marche, n’était pas encore une capitale, mais déjà un formidable carrefour humain et civilisationnel entre l’Asie et l’Europe.
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9 commentaires
Quelle découverte fascinante ! Cette fresque paléochrétienne nous offre un aperçu précieux de l’art et de la foi de l’époque.
Absolument, et cela montre aussi l’importance historique de Nicée.
On se demande quelles autres fresques pourraient encore être cachées dans cette région.
Je reste sceptique sur l’authenticité de cette découverte. Les falsifications sont fréquentes dans ce domaine.
C’est vrai, mais les experts ont probablement vérifié les preuves archéologiques.
Intéressant de voir comment l’art religieux a évolué depuis le IVe siècle. Cette fresque est un témoignage unique.
En effet, chaque détail doit raconter une histoire sur la vie quotidienne de l’époque.
Cette fresque pourrait attirer de nombreux touristes et historiens. Iznik mérite plus d’attention.
Toute la région aurait dû être classée patrimoine mondial depuis longtemps.