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Un Airbus A320 de la compagnie espagnole Vueling, qui devait relier Paris-Orly à Ibiza avec 164 passagers, a dû atterrir en urgence, mardi 23 décembre, à l’aéroport de Clermont-Ferrand, ont fait savoir la plateforme aéroportuaire auvergnate et la compagnie. Cet incident survient trois jours après qu’un A320 d’Air France reliant Paris à Ajaccio a dû aussi être dérouté en urgence vers Lyon, à la suite d’un problème moteur.
Mardi, l’A320 de Vueling – une compagnie low-cost d’International Airlines Group (IAG), comme British Airways et Iberia –, a dû se dérouter à la suite d’un « problème technique mineur », a dit à l’Agence France-Presse (AFP) le service de communication de l’aéroport de Clermont-Ferrand, sans préciser s’il s’agissait, la aussi, d’un problème sur un moteur. L’avion « a atterri vers 18 heures et s’est parqué sans aucune assistance », a-t-on ajouté, et les 164 passagers devaient redécoller peu avant 21 heures dans un autre A320 de Vueling « venu de Barcelone ».
La compagnie espagnole a confirmé à l’AFP que le vol VY6936 avait été détourné vers Clermont-Ferrand « en raison d’un problème technique », et qu’un « avion de remplacement » devait leur permettre de rejoindre « leur destination finale ».
« Pompage moteur »
Samedi, c’est un A320 d’Air France, reliant Paris-Orly à Ajaccio, qui avait dû se dérouter vers Lyon « en raison d’un problème technique », avait déclaré, dimanche, la compagnie française. L’avion avait été victime d’un « pompage moteur », lorsque des bouchons d’air se forment au sein du moteur et créent des vibrations obligeant l’équipage à couper le moteur, avait expliqué Air France à l’AFP.
« Les pompages moteur sont des événements connus et maîtrisés. Les équipages sont formés et régulièrement entraînés à la gestion de ce type d’événement », soulignait la compagnie.
Des passagers de ce vol interrogés par RTL avaient alors parlé de « beaucoup de vibrations » et d’une aile de l’avion « en flammes ». Les passagers avaient atteint leur destination finale dans la nuit, après un long périple en avion de Lyon à Bastia, puis en bus jusqu’à Ajaccio.
9 commentaires
Les déroutements sont de plus en plus fréquents. Est-ce dû à la maintenance des appareils ou à la fréquence des vols ?
Un autre incident technique sur un A320, cela commence à inquiéter. J’espère que les passagers ont pu continuer leur voyage rapidement.
C’est vrai, deux incidents en peu de temps, c’est troublant. Les progrès sur les moteurs modernes sont impressionnants, mais rien n’est infaillible.
Je crois que c’est le troisième ce mois-ci. Les compagnies aériennes devraient être plus transparentes sur les causes.
Les vols de Vueling subissent souvent des retards ou des annulations. Cela devient un vrai problème pour les voyageurs.
C’est surtout la low-cost qui souffre de ces aléas techniques. Les compétences sont là, mais les coûts sont serrés.
Au moins, l’atterrissage s’est bien passé. J’imagine que les passagers ont dû être soulagés d’arriver sains et saufs, même avec une escale non prévue.
Heureusement, le vol n’a pas été annulé. L’aviation reste un moyen de transport sûr, même avec ces incidents techniques occasionnels.
Un problème technique mineur, mais cela peut facilement devenir grave. Je me demande quand même pourquoi on ne peut pas toujours prévoir ces incidents.