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C’est une épine en moins dans le pied de Rachida Dati. Comme l’a appris Le Monde, le parquet de Paris a classé sans suite, mi-septembre, un signalement déposé, fin juillet, contre la ministre de la culture démissionnaire pour « outrage à magistrat en tentant de porter atteinte à la dignité et au respect dû à la fonction » et « discrédit visant la justice de nature à porter atteinte à l’autorité de la justice et à son indépendance ».

Ce signalement, fait en vertu de l’article 40 du code de procédure pénale, selon lequel « toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur », émanait de Raymond Avrillier, un ancien adjoint au maire de Grenoble. « Militant écologiste de l’eau remplissant une fonction publique dans un conseil d’exploitation d’une régie publique de l’eau de Grenoble-Alpes Métropole », M. Avrillier est connu pour avoir « eu à alerter » par le passé sur des dossiers de corruption en lien avec l’ex-édile grenoblois (1983-1995) Alain Carignon, ou sur l’affaire des sondages de l’Elysée sous l’ère Sarkozy.

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14 commentaires

  1. Intéressant de voir qu’un militant écologiste est impliqué dans ce dossier. La protection de l’environnement et la justice semblent souvent liés.

  2. Chloé Martin le

    Cet article soulève des questions sur la liberté d’expression des responsables politiques, même en dehors de leurs fonctions directes.

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