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Le député de la Somme François Ruffin, ancien « insoumis », a déclaré, samedi sur son blog, qu’« un appel au Front populaire, pour des partis unis (…) ne suffi[sai]t plus ». « C’est un CNR, qu’il nous faut désormais », a assuré le fondateur du parti politique de gauche Debout !, faisant référence au Conseil national de la résistance constitué pendant la seconde guerre mondiale. « Non pas pour “faire barrage”, en défensif. Mais pour réveiller un espoir, en propulsif. Nous devons “étonner la catastrophe” qui s’annonce. Il nous faut essayer quelque chose », a-t-il ajouté.
10 commentaires
Interessant de voir comment les divisions politiques persistent même face à des défis budgétaires urgents.
Effectivement, cela rappelle l’importance de trouver un terrain d’entente malgré les différences idéologiques.
Est-ce que ces divisions pourraient finalement ralentir les réformes nécessaires pour relancer l’économie ?
La référence au CNR est forte, mais est-ce vraiment applicable à la situation politique actuelle ?
C’est une comparaison historique qui peut sembler exagérée, mais elle montre surtout le désespoir face à la situation.
Sans une coalition large, comment ce gouvernement pourrait-il être crédible face aux défis budgétaires ?
Ruffin propose une approche audacieuse, mais est-elle réalisable dans un paysage politique aussi fragmenté ?
La mention de ‘étonner la catastrophe’ est poétique, mais manque-t-elle de concret pour rassurer les marchés ?
Un gouvernement sans soutien de LR, UDI et PS pourrait être fragilisé, ce qui risquerait de compliquer la mise en œuvre du budget.
C’est un risque réel, surtout dans un contexte économique déjà instable.