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Des dizaines de milliers d’Européens ont manifesté leur soutien à la flottille pour Gaza et aux Palestiniens
Des dizaines de milliers de personnes ont défilé jeudi 2 octobre dans de nombreuses villes européennes pour dénoncer l’interception par les forces navales israéliennes de la flottille d’aide humanitaire à destination de Gaza. Partout, un même mot d’ordre : libérer la flottille, libérer la Palestine.
En Italie, où les syndicats ont appelé à une grève générale, plusieurs milliers de personnes ont protesté contre la présidente du conseil, Giorgia Meloni, accusée de soutenir Israël. A Rome, des cortèges se sont formés aux abords du Colisée, dénonçant « une machine génocidaire qui doit s’arrêter immédiatement ».
A Barcelone, une foule brandissant des drapeaux palestiniens a convergé vers la place des Drassanes, scandant « Gaza, tu n’es pas seul », « Boycott Israël » ou « Liberté pour la Palestine ». A Bruxelles, environ 3 000 manifestants se sont rassemblés devant le Parlement européen, déployant une banderole « Naviguez vers Gaza et brisez le siège ».
En Irlande, des centaines de personnes ont défilé devant le Parlement, à Dublin. Certaines, comme Miriam McNally, mère d’une passagère de la flottille, ont dénoncé un « kidnapping illégal » dans les eaux internationales.
A La Haye, la police antiémeute a dispersé les manifestants du ministère des affaires étrangères, mais certains ont envahi les rails de la gare centrale, interrompant le trafic ferroviaire.

En Suisse, 3 000 manifestants ont défilé à Genève, certains affrontant brièvement la police et déployant un immense drapeau palestinien.
En France, des mobilisations ont eu lieu à Paris, Marseille, Lille, Grenoble, Lyon et Rennes.
Enfin, la contestation s’est étendue hors d’Europe : en Malaisie, des dizaines de manifestants se sont regroupés devant l’ambassade américaine à Kuala Lumpur, dénonçant une opération qualifiée d’inhumaine.






11 commentaires
Les syndicats italiens en grève pour la Palestine, c’est une première. Cela montre que le soutien dépasse les frontières idéologiques traditionnelles.
Effectivement, cela dépasse les clivages habituels. C’est un double enjeu social et politique.
Dénoncer une machine génocidaire, c’est une accusation grave. J’aimerais voir des preuves concrètes pour étayer ces affirmations.
Les ONG et les témoignages sur le terrain fournissent des preuves. Il faut les examiner avec soin.
Les manifestations en Europe montrent un soutien massif à la cause palestinienne. Est-ce que ces actions vont vraiment influencer la politique internationale ?
Je ne sais pas, mais c’est clair que l’opinion publique pèse sur les décisions des gouvernements.
Les manifestations sont souvent symboliques, mais leur impact concret reste limité sans pression diplomatique.
Les drapeaux palestiniens brandis à Barcelone et ailleurs, c’est un symbole fort. Espérons que cela conduise à des actions plus concrètes.
Les symboles sont importants, mais l’action diplomatique et humanitaire est encore plus cruciale.
La flottille interceptée montre que le blocus de Gaza est maintenu avec la force. Comment trouvé-t-on une solution durable ?
Le dialogue international est nécessaire, mais les parties en conflit doivent montrer de la volonté.