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Si repousser le mur de la dette permet parfois de sortir une entreprise de l’ornière, cela fonctionne rarement du premier coup comme on l’a vu avec Casino. Atalian, le géant français de la propreté, avait restructuré sa dette, en mars 2024, mais le voilà de nouveau autour de la table de négociation avec ses créanciers. « Refinancement, extension de maturité, toutes les options sont sur la table, y compris des options stratégiques », confie un proche des discussions qui a souhaité rester anonyme, car elles sont confidentielles.
Selon plusieurs sources, un processus de vente a été lancé afin de tester l’appétit des concurrents sur des divisions et, même, sur l’ensemble du groupe qui a réalisé près de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2024, employant 63 000 salariés, agents d’entretien, d’accueil ou de surveillance, dans quinze pays, dont une grande majorité en France. Les noms de Derichebourg, de Samsic ou d’Onet sont cités. Ce dernier, qui n’a pas fini d’intégrer les activités françaises du danois ISS acquises en avril 2024, paraît, cependant, un candidat peu probable.
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16 commentaires
Je me demande si la vente de parties du groupe pourrait renforcer la partie restante ou si ce sera un simple désengagement.
Si Onet est un candidat peu probable, qui reste-t-il parmi les gros acteurs du secteur ?
Atalian a toujours été un acteur majeur, mais la dette est un problème récurrent dans ce secteur.
Peut-être que la vente permettra de soulager la pression financière.
Exactement, et les restructuring ne sont pas toujours la solution miracle.
Dans un contexte économique tendu, même les géants ne sont pas à l’abri des problèmes financiers.
C’est vrai, et Atalian en est un exemple frappant.
C’est triste de voir un tel géant de la propreté en difficulté, mais la vente de certaines divisions pourrait être une solution logique.
Oui, mais est-ce que cela suffira à sauver l’ensemble du groupe ou seulement certaines parties ?
On parle de Verkauf de divisions, mais est-ce que cela inclut aussi des emplois ou juste des actifs financiers ?
Atalian a employé des milliers de personnes, espérons que cette vente ne conduira pas à des suppressions massives.
Les noms des potentiels acquéreurs sont intéressants, mais qui aura vraiment les moyens de reprendre un tel groupe ?
Avec 2 milliards de chiffre d’affaires, ce n’est pas une mince affaire.
Les négociations avec les créanciers sont souvent longues et complexes, surtout avec une entreprise de cette taille.
La concurrence dans le secteur de la propreté est féroce, et Atalian a toujours été un leader. Dommage de le voir en difficulté.
C’est le problème des dettes mal gérées, même pour les plus grands.