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Moins masculin, moins âgé, moins nanti… Le passager aérien français n’est plus ce qu’il était. C’est ce qui ressort de deux études publiées fin octobre : l’une présentée lors d’un colloque organisé à Toulouse, par l’Ecole nationale de l’aviation civile (ENAC), et qui s’appuie sur un pointage du Groupe ADP auprès de 25 000 passagers ; l’autre menée sur la période 2016-2024 par l’IFOP pour la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (FNAM), organisation professionnelle représentant les compagnies. Les résultats de cette enquête montrent trois tendances lourdes du transport aérien depuis 2016. La FNAM a ainsi constaté « une féminisation, un rajeunissement et une démocratisation » des voyageurs.
Pour commencer, le passager a désormais pris les traits d’une passagère. Les femmes sont de plus en plus nombreuses à prendre l’avion. Il s’agit d’« un changement majeur », a noté Mathieu Daubert, directeur général adjoint du Groupe ADP, lors du colloque toulousain. Celles qui ne représentaient qu’à peine 25 % des clients dans les années 1980 sont aujourd’hui majoritaires (55 %). Cette féminisation à l’œuvre dans les cabines d’avion est corroborée par l’étude de la FNAM, qui confirme que les femmes seraient dorénavant les plus nombreuses parmi les passagers (52 %).
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8 commentaires
55% de femmes passagères, c’est un chiffre qui montre une véritable évolution. Les mentalités changent.
Et cela devrait se ressentir dans d’autres secteurs comme l’industrie aérospatiale.
Intéressant de voir comment les tendances sociales se reflètent dans les données du transport aérien. Une évolution marquée par plus d’inclusion.
Oui, c’est encourageant de voir que l’aviation devient plus accessible à tous les profils.
Les statistiques montrent une réelle transformation du profil des passagers. Reste à voir si cette tendance se confirmera à long terme.
Cela dépendra sans doute des politiques tarifaires et des opportunités économiques.
Moins de privilèges, plus de diversité : le transport aérien semble suivre les changements sociétaux. Un bon signe.
Absolument, c’est un secteur qui a souvent été critiqué pour son élitisme.