Listen to the article
L’arrivée récente des traitements médicamenteux de l’obésité (TMO) a changé la donne dans la prise en charge de cette maladie multifactorielle. Le Groupe de concertation et de coordination des centres spécialisés de l’obésité (GCC-CSO) et le réseau français de recherche clinique sur l’obésité et les maladies métaboliques Force ont publié, mardi 25 novembre, des recommandations visant à préciser le rôle de ces molécules dans le parcours de soins.
Trois analogues du GLP-1 (pour Hormone Glucagon-Like Peptide-1) sont disponibles en France et ont été étudiés : le sémaglutide (Wegovy, du laboratoire danois Novo Nordisk), le tirzépatide (Mounjaro, de l’américain Lilly), commercialisés depuis octobre 2024, et le liraglutide (Saxenda, de Novo Nordisk), autorisé en France depuis 2021. Ces médicaments injectables peuvent être, depuis le 23 juin, prescrits par les médecins généralistes. Leur accès était auparavant réservé à des spécialistes.
« C’est l’ouverture à tous les médecins qui nous a poussés à accélérer notre prise de position pour répondre aux questions : pour qui, pendant combien de temps, quelle précaution d’emploi, quels conseils donner aux patients mais aussi aux professionnels de santé… ? », résume Emmanuel Disse, chef du service endocrinologie, diabète, nutrition, aux Hospices civils de Lyon, coordinateur de ce travail.
Il vous reste 76.5% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.








21 commentaires
Les analogues du GLP-1 semblent prometteurs, mais leur coût sera-t-il supportable pour les systèmes de santé ?
C’est un débat récurrent. Ces médicaments sont chers, mais moins que l’absence de traitement.
Quels sont les critères précis pour bénéficier de ces traitements ? L’accès est-il équitable ?
Les recommandations devraient le préciser, mais la priorité sera probablement donnée aux cas les plus sévères.
Quelles sont les différences entre ces trois analogues du GLP-1 ? Lequel est le plus efficace ?
Le taux de réussite varie. Certains sont plus adaptés à certains profils que d’autres.
Intéressant de voir comment ces traitements s’intègrent désormais dans la médecine générale. C’est une avancée, mais il faudra rester vigilant sur les effets à long terme.
Tout à fait, les généralistes seront en première ligne. Espérons que la formation est suffisamment solide.
Les effets secondaires des analogues du GLP-1 sont encore sous surveillance. Pas sûr qu’on ait toutes les réponses.
La prise en charge de l’obésité évolue enfin. Ces traitements pourraient-ils remplacer les interventions chirurgicales ?
Ils seront complémentaires, pas substitutionnels. La chirurgie reste nécessaire dans les cas graves.
Avec ces médicaments, l’obésité pourrait-elle enfin être considérée comme une maladie à part entière ?
C’est déjà le cas, mais leur adoption massive pourrait renforcer cette reconnaissance.
Ces traitements pourraient-ils réduire la stigmatisation des personnes obèses si l’efficacité est prouvée ?
C’est possible, mais le changement de mentalité prendra du temps malgré les avancées médicales.
Pourquoi ces médicaments sont-ils réservés uniquement à l’obésité ? Ils pourraient aider d’autres pathologies métaboliques.
Les essais cliniques ciblent d’abord l’obésité, mais d’autres applications pourraient émerger.
Ces nouvelles recommandations devraient clarifier beaucoup de choses. Comment les patients obtiennent-ils rapidement ces médicaments ?
Avec la prescription généralisée, le délai devrait être raccourci, mais l’offre pourrait manquer au début.
Les médecins généralistes sont-ils tous prêts à prescrire ces molécules ? Certains pourraient avoir des réticences.
Cela dépendra de la formation continue et de l’expérience acquise. Il y a effectivement un défi d’appropriation.