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« Il m’est très difficile d’écrire ce post. » C’est avec ces mots que le numéro un mondial du tennis, Carlos Alcaraz, 22 ans, commence son message publié, mercredi 17 décembre, sur Instagram. « Après plus de sept ans passés ensemble, Juanki [Juan Carlos Ferrero] et moi avons décidé de mettre fin à notre collaboration en tant qu’entraîneur et joueur », écrit l’Espagnol. « Merci d’avoir transformé des rêves d’enfant en réalité », ajoute-t-il, accompagnant son texte de photos où il enlace son compatriote, 45 ans, qui fut lui-même au sommet du classement ATP, il y a vingt deux ans.
Juan Carlos Ferrero, lui aussi, s’est également exprimé sur les réseaux sociaux, avec la même émotion. « J’emporte avec moi les rires, les défis relevés, les conversations, le soutien dans les moments difficiles et la satisfaction d’avoir fait partie de quelque chose de vraiment unique », fait valoir le lauréat de Roland-Garros, en 2003. Il explique clore un « chapitre très important » de sa vie avec « nostalgie » : « J’aurais aimé pouvoir continuer. »
« Ça a changé ma vie »
Juan Carlos Ferrero, qui a pris sa retraite sportive en 2012, avait pris l’adolescent murcien sous son aile, dans son académie de Villena, près du domicile familial des Alcaraz, le menant en un temps record au sommet. « Ça a changé ma vie », avait coutume de dire « Carlitos » à propos de cette rencontre.
Carlos Alcaraz était devenu le plus jeune numéro un mondial de l’histoire du tennis, dans la foulée de sa première victoire à l’US Open en 2022, à tout juste 19 ans. Lauréat de six titres tournoi du Grand Chelem – outre deux sacres à Flushing Meadow, il compte deux Roland-Garros et deux Wimbledon.
« Nous avons réussi à atteindre le sommet, et je sens que, si nos chemins sportifs devaient se séparer, cela devait se faire depuis ces hauteurs », précise Carlos Alcaraz dans son message, sans détailler les raisons de cette rupture, évoquant simplement de « nouvelles aventures ». La saison s’est achevée au zénith pour le duo, avec huit titres glanés en 2025.
« Merci pour tout, Juanki ! », a conclu le jeune joueur, qui cherchera dès janvier à conquérir le seul Majeur qui lui échappe encore : l’Open d’Australie (18 janvier-1er février 2026).








9 commentaires
Le tennis perd un duo emblématique. Leur chemin ensemble était remarquable.
Vraiment, leur complicité était palpable.
Quelle nouvelle émouvante. Une collaboration aussi longue et fructueuse mérite d’être célébrée. Les deux ont marqué le tennis.
C’est vrai, leur relation devait être spéciale.
Je suis curieux de voir qui prendra la place de Ferrero.
Ferrero avait vraiment une influence sur Alcaraz. Espérons que cette séparation ne perturbe pas sa performance.
Alcaraz semble bien prépare pour un nouveau départ.
Tous les chapitres se terminent un jour, mais celui-ci était particulièrement touchant. Félicitations à tous les deux.
Absolument, une histoire qui va manquer.