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Lors de sa triomphale dernière tournée, The Eras Tour (plus de 10 millions de billets vendus pour plus de 1,7 milliard d’euros de recettes), qui, en 2023 et en 2024, redécora le monde de paillettes et de couleurs pastel, Taylor Swift passait en revue les différentes périodes (eras) musicales de sa carrière. En particulier, celle qui, de 2012 à 2017, transforma en trois albums – Red, 1989 et Reputation – la vedette américaine de variété country-folk en pop star internationale. Une métamorphose placée sous le parrainage d’un duo de producteurs suédois, Max Martin et Shellback, avec qui la chanteuse américaine renoue aujourd’hui pour son douzième album, The Life of a Showgirl, paru le 3 octobre.
Taylor Swift mène généralement au pas de charge une carrière où elle se retourne peu sur son passé. Sa nouvelle collaboration avec ces réalisateurs et compositeurs multiplatinés (25 numéros un aux Etats-Unis, dont Britney Spears, Backstreet Boys, Katy Perry, Pink, Ariana Grande, The Weeknd…) indique une volonté de replonger dans la frénésie pop, après une série d’albums plus introspectifs, portés par une dominante acoustique – Folklore et Evermore, en 2020 – ou sombrement électronique – Midnights (2022) et The Tortured Poets Department (2022) –, impulsée par les producteurs Jack Antonoff et Aaron Dessner. Dévoilant récemment l’imminence de la sortie de son disque, la « showgirl » ne promettait-elle pas une série de « bangers », des morceaux ultra-efficaces, souvent voués à la danse ?
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19 commentaires
Travailler à nouveau avec Max Martin et Shellback, c’est un signe fort. Elle doit vouloir retrouver l’essence de ses albums les plus vendus.
Surtout avec leur succès dans la pop depuis des années.
The Eras Tour a montré sa capacité à revisiter son passé. Peut-être que cet album prouve qu’elle peut le moderniser aussi.
C’est le défi de chaque nouvel album, finalement.
Taylor Swift revient à ses racines pop avec son nouvel album. Intéressant de voir comment elle mêle son style actuel à son héritage musical.
C’est vrai, ça fait plaisir de la voir redevenir plus légère.
J’espère que les mélodies seront aussi entraînantes que dans ses anciens albums.
On dirait qu’elle veut maîtriser à nouveau larthritis des charts. C’est une stratégie audacieuse après ses albums plus expérimentaux.
C’est vrai, résister à l’appel du succès commercial est difficile.
Red, 1989, Reputation… Ces albums ont changé l’industrie musicale. Retourner à ce style, c’est ambitieux.
Surtout avec la pression médiatique actuelle.
The Life of a Showgirl semble marquer un retour à la pop énergique. Un bon choix après des albums plus intimistes.
Oui, ça change agréablement de Folklore et Evermore.
Avec une carrière aussi prolifique, il est logique qu’elle explore différents styles. Cela dit, la pop reste son royaume.
Aucun doute, c’est là qu’elle excelle.
La pop, les paillettes, et une touche de romance : cette combinaison a toujours fonctionné pour elle.
J’aime comment elle oscille entre intimisme et grand spectacle. The Life of a Showgirl semble équilibrer les deux.
The Life of a Showgirl semble être un hommage à ses débuts tout en innovant. J’espère des surprises musicales.
Avec son talent, on peut s’attendre à tout.