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L’épineux moment approche. Alors que l’Assemblée nationale a commencé l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), les députés devraient être appelés à se prononcer sur la suspension de la réforme des retraites mercredi 12 novembre – sous réserve que la partie du texte sur les recettes soit adoptée en amont. Même si leurs voix ne devraient pas être décisives, les macronistes redoutent ce vote à forte portée symbolique.

Mis à mal par le sacrifice de cette réforme totémique du second quinquennat d’Emmanuel Macron sur l’autel du compromis, ils s’interrogent sur la bonne stratégie à adopter. Ainsi, le groupe des députés macronistes se voit tiraillé entre ceux prêts à voter en faveur de la suspension afin d’accompagner la main tendue par le premier ministre aux socialiste, ceux qui se refusent à défendre ce qu’ils considèrent comme un détricotage de leur bilan, quand d’autres encore hésitent.

Cette dissension stratégique chez les élus Renaissance s’explique par la position inconfortable dans laquelle ils se trouvent au cœur des débats budgétaires. Le camp présidentiel tente de tenir une ligne de crête consistant à ne pas trop se dédire, sans empêcher le compromis, rendant parfois illisibles ses votes au gré des amendements. Mais, sur une mesure aussi identitaire que la réforme des retraites, qu’ils ont portée contre vents et marées en 2023, les députés macronistes savent que leur vote sera scruté.

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10 commentaires

  1. Cette situation met en lumière les divisions profondes au sein du groupe macroniste. Comment vont-ils se positionner sur ce vote crucial ?

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