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FRANCE CULTURE – DIMANCHE 28 SEPTEMBRE À 20 HEURES – PODCAST
C’est l’histoire de jeunes gens très doués : la metteuse en scène Lorraine de Sagazan, le réalisateur Cédric Aussir et Guillaume Poix, dramaturge multiprimé, traducteur et romancier – Perpétuité, paru en août aux éditions Verticales, figure sur la première liste du prix Goncourt aux côtés notamment de Kolkhoze, d’Emmanuel Carrère (P.O.L), et de La Maison vide, de Laurent Mauvignier (Minuit).
Normalien et diplômé de l’Ecole nationale supérieure des arts et techniques du théâtre, Guillaume Poix ne pouvait pas prévoir qu’après avoir travaillé sur L’Absence du père, libre adaptation de Platonov, de Tchekhov, puis La Vie invisible et Un sacre, Lorraine de Sagazan lui demanderait, pour sa première mise en scène à la Comédie-Française, d’écrire un texte qui ne serait pas dit mais « uniquement » joué. « Une proposition radicale, vertigineuse, mais enthousiasmante », se souvient Guillaume Poix. Et il n’y a qu’à demander à celles et ceux qui ont eu la chance de voir le spectacle en 2024 pour saisir à quel point s’entendait ce qui était tu.
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18 commentaires
Le fait qu’il travaille sur des adaptations de Tchekhov est un gros point en sa faveur. Plutôt bon signe anthropologiquement ?
Oui, c’est un auteur classique qui attire toujours les talents modernes. Voir comment chacun s’en empare est passionnant.
Un article fascinant sur le travail de Guillaume Poix. J’aimerais bien entendre ce silence argumenté à la radio.
C’est vrai, France Culture a parfois des pépites, mais est-ce que ça vaut vraiment le coup pour ce podcast en particulier?
Je ne connaissais pas Guillaume Poix, mais après avoir lu cet article, je vais me pencher sur ses œuvres.
C’est toujours une bonne découverte que de trouver un auteur qui nous parle vraiment.
Un article qui donne envie de découvrir l’univers de Guillaume Poix, surtout après cette mise en scène à la Comédie-Française.
Dommage qu’il faille s’abonner pour lire la suite… la culture devrait être accessible à tous.
Un exemple magnifique de comment le théâtre peut transcender les mots. Le silence pourtant dire, quelle idée puissante !
Vraiment, le silence en théâtre est sous-estimé. Le rendre audible, c’est tout un art.
Le fait que Perpétuité soit sur la liste du Goncourt est un signe de la reconnaissance croissante de son travail.
Mais est-ce que cette reconnaissance se traduit par des ventes et un plus large public ?
Intéressant de voir comment un auteur primé explore de nouvelles formes d’expression. Ça rappelle certaines œuvres contemporaines.
Je trouve qu’il y a pour le moment trop d’expérimentation et pas assez de substance dans cette tendance.
Guillaume Poix semble être un talent à suivre. Ses adaptations deviennent des incontournables.
Et pourtant, ses textes ne sont pas toujours faciles d’accès. Je me demande comment le public général perçoit son travail.
Une belle mise en avant de la collaboration entre Poix, Sagazan et Aussir. Le travail d’équipe fait des merveilles.
C’est souvent le cas en théâtre, mais cette fois, l’alchimie semble exceptionnelle.