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« Messieurs, je vous invite à vous taire. Le plan de la bataille a été tracé. Le commandant est désigné. C’est à lui de conduire l’action. » C’est par ces mots que Louis XV mettait un terme aux conciliabules de son état-major alors que la bataille de Fontenoy (1745) s’apprêtait à être engagée face aux armées coalisées contre lui. Si la France de 2025 n’est pas en guerre, les armées ont en revanche pour mission de se préparer au combat selon des scénarios établis par les responsables politiques. Les nombreuses réactions politiques, notamment à La France insoumise et au Rassemblement national, aux propos du général Mandon, mardi 18 novembre, sur le manque de « force d’âme » et le risque que le pays ne soit « pas prêt à accepter de perdre ses enfants, de souffrir économiquement », montrent que cette déclaration soulève des questions tant de forme que de fond.









13 commentaires
Comment peut-on comparer la situation actuelle à des contextes militaires historiques?
C’est une durée métaphore pour souligner l’importance de la préparation stratégique.
On en sait plus sur le fond des scénarios évoqués par les armées?
Les détails restent flous, ce qui alimente les débats.
Ces propos soulèvent des questions sur la manière dont on percevrait des sacrifices économiques et humains.
Une approche qui semble diviser. La France a-t-elle vraiment besoin de cette tension?
Les réactions politiques montrent que ce sujet touche à des sensibilités profondes.
Effectivement, c’est un équilibre délicat entre sécurité et libertés.
Le discours du général rappelle l’importance de l’union nationale en période de crise.
Intéressant de voir comment les doctrines militaires influencent les discours politiques.
Une déclaration qui interpelle sur l’état de préparation du pays. Serions-nous vraiment prêts?
Les mots du général Mandon font surtout réfléchir sur notre engagement collectif.
La France n’est plus habitée par l’esprit des batailles de jadis.