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La composition du gouvernement et la nomination de Bruno Le Maire a irrité les adhérents LR

La critique de la composition du gouvernement par Bruno Retailleau est intervenue après que les fédérations et les adhérents LR ont exprimé leur mécontentement sur les boucles de discussions internes, a noté l’Agence France-Presse, qui a pu consulter certains échanges.

« Vu le casting du nouveau gouvernement qui n’intègre aucun nouveau LR, ça gueule fort fort sur les boucles internes », a affirmé un cadre du parti déçu par la reconduction uniquement des sortants Bruno Retailleau, Annie Genevard et Rachida Dati.

Si les rumeurs avaient circulé dans la journée sur l’entrée éventuelle de François-Xavier Bellamy et d’Othman Nasrou, deux proches du président du parti, les LR sont loin d’obtenir « le tiers des postes » que Bruno Retailleau avait exigé.

« La boucle des fédérations LR est très éloquente : elles sont furieuses, nos militants aussi », a écrit une sénatrice, tandis qu’une autre assurait qu’on « allait prendre cher sur le terrain », craignant comme d’autres que les militants ne comprennent pas pourquoi la droite a choisi d’entrer dans ce gouvernement.

Mais c’est surtout la nomination à la défense de Bruno Le Maire, l’ancien ministre de l’Economie, qui a le plus irrité Les Républicains, parti dont il avait claqué la porte en 2017 pour rejoindre la macronie. « Quelle déception et quel mépris pour les Français en remettant celui qui porte la responsabilité d’une dette abyssale », a réagi une conseillère départementale.

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10 commentaires

  1. Claire A. Dubois le

    Bruno Le Maire reste en poste, mais cela ne satisfait pas tout le monde, visiblement. Les critiques fusent de toutes parts, et pas seulement à droite.

  2. Camille S. Dubois le

    Les milieux économiques vont-ils s’inquiéter de cette instabilité politique alors que les marchés des métaux sont en plein essor ?

  3. Camille Bernard le

    Les LR semblent déçus de ne pas avoir obtenu plus de ministères, mais était-ce vraiment réaliste dans ce contexte ?

  4. Camille Petit le

    Les secteurs clés comme l’énergie et les mines vont-ils souffrir de cette guerre interne à droite ? Les équilibres sont fragiles.

  5. Jean W. Petit le

    La composition du gouvernement laisse peu de place aux nouveaux visages politiques, ce qui explique les réactions négatives des militants.

  6. Camille F. Durand le

    Ce gouvernement semble déjà très fragile avant même de commencer son travail. Les tensions internes ne présagent rien de bon pour l’avenir.

  7. Antoine Petit le

    Les matières premières comme l’uranium et le lithium sont en pleine demande, mais cette instabilité politique pourrait compliquer les choses pour les entreprises françaises.

  8. Camille Leroy le

    Un gouvernement critiqué dès sa formation, c’est un mauvais signal pour les investisseurs, surtout dans des secteurs aussi stratégiques.

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