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« Quand j’ai lancé ce concours international depuis Marseille, c’était une promesse de nouvel élan pour nos quartiers, se félicitait Emmanuel Macron, dans une vidéo, diffusée le 2 décembre à la Cité de l’architecture et du patrimoine, à Paris, pour l’inauguration de l’exposition « Quartiers de demain ». Il s’agissait de dire : vous avez le droit à ce qu’il y a de plus beau ; vous avez quelque chose à nous dire et l’on va construire ensemble (…) On va faire des démonstrateurs de transition écologique, populaire et juste. Et redonner sens à la parole habitante. » Et 1 200 personnes l’écoutaient, réunies là pour découvrir l’ensemble des projets et les noms des lauréats. Pas moins de trois ministres (culture, transition écologique et logement) sont aussi passés.

Première du genre depuis Banlieues 89, une consultation lancée il y a près de quarante ans par Roland Castro (1940-2023) et Michel Cantal-Dupart, cette opération, qui devait être le grand projet d’architecture et d’urbanisme du président de la République, a mobilisé 30 équipes d’architectes, urbanistes, paysagistes, soit plus d’un millier de professionnels, pendant neuf mois. La transformation d’une chaufferie en cathédrale culturelle, la réhabilitation de grands ensembles, la reconnexion avec sa rivière d’un quartier enclavé, seraient les démonstrateurs d’une autre manière de transformer un bâtiment, un territoire, en tenant compte des réalités climatiques et sociales.

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11 commentaires

  1. C’est une triste nouvelle pour la recherche urbaine, surtout après autant d’efforts déployés par les équipes. Quels impacts concrets ces coupes auront-elles sur les quartiers concernés?

    • Dans un contexte budgétaire difficile, c’est pourtant crucial d’investir dans ce genre d’initiatives pour réduire les inégalités territoriales.

    • Sophie L. Durand le

      Les quartiers populaires ont déjà assez de défis à relever, réduire ces programmes va sans doute retarder leur rénovation et leur développement.

  2. Comment expliquer que des projets phares, encore plus portés par un président tels que celui-ci, puissent être stoppés aussi brutalement ?

  3. Ces coupes forcées montrent une fois de plus que les engagements politiques ne résistent pas toujours aux contraintes budgétaires. Espérons que les lauréats trouveront des solutions alternatives.

  4. Ces programmes de recherche avaient pourtant un potentiel important pour repenser la ville de demain. Dommage de les arrêter en plein élan !

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