Listen to the article
Sans lui, l’univers des musiques de film serait resté un continent oublié. Stéphane Lerouge, concepteur de la collection « Ecoutez le cinéma ! », produite par Universal Music Jazz France, a, au fil des décennies, édité les musiques de Georges Delerue, Lalo Schifrin, Ennio Morricone, Antoine Duhamel, Michel Legrand, Michel Magne, François de Roubaix. C’est aujourd’hui Quincy Jones (1933-2024) qui bénéficie du travail de ce passeur pointilleux, avec un coffret de 20 CD au format livre d’art (The Legacy of Quincy Jones, Universal Music France).
Un ouvrage d’une impressionnante exhaustivité, qui nous rappelle que le trompettiste n’a pas été seulement le producteur de Michael Jackson, mais aussi qu’il a vécu en France à la fin des années 1950, lorsqu’il fut l’élève de la pédagogue Nadia Boulanger (1887-1979) au Conservatoire américain de Fontainebleau. Au cinéma, Quincy Jones a signé les musiques du Prêteur sur gages (1964), de Sidney Lumet, Dans la chaleur de la nuit (1967), de Norman Jewison, Guet-apens (1972), de Sam Peckinpah, et La Couleur pourpre (1985), de Steven Spielberg.
Il vous reste 76.51% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.











14 commentaires
Découvrir que Quincy Jones a vécu à Fontainebleau est surprenant, qui d’autre sait ça ?
C’est fascinant, oui. La France a une belle histoire avec les musiciens américains.
Ennio Morricone, Lalo Schifrin, Quincy Jones… Quelle liste impressionnante !
Dommage qu’il faille s’abonner pour profiter de l’intégralité de l’article. Ne peut-on pas offrir un aperçu plus détaillé ?
Je comprends, mais le travail de recherche demande des moyens. Peut-être une offre spéciale pour les amateurs de cinéma ?
Stéphane Lerouge est-il reconnu au niveau international pour son travail ?
On imagine mal l’impact de ces compositeurs sans leur musique. Quel héritage sonore !
Et ces partitions ont traversé les époques, c’est formidable.
Un coffret de 20 CD, c’est un beau cadeau pour les passionnés de musique. Qui a déjà écouté ces œuvres ?
Incroyable travail de compilation et de restauration des musiques de film ! Merci à Stéphane Lerouge pour sa passion.
Mais à quel point ces collections sont-elles accessibles au grand public ?
Exactement, un travail de mémoire essentiel.
Pourquoi ne pas inclure des bonus comme des interviews ou des anecdotes sur le tournage ?
Effectivement, ça ajouterait une vraie valeur ajoutée.