Listen to the article

0:00
0:00

Ils s’appellent MaiaSpace, HyPrSpace, Latitude et Sirius Space Services et ils ont le même objectif : atteindre l’espace en 2026. S’ils respectent leur calendrier, les quatre projets français de petites fusées réutilisables soutenus par le Centre national d’études spatiales (CNES) réaliseront en 2026 leur premier vol d’essai, étape cruciale pour valider, ou non, la viabilité de leur lanceur, dont les parties critiques (moteur, réservoir ou avionique) n’ont jusqu’à présent été testées que sur des bancs d’essais.

« Nous avons beaucoup progressé en 2025, mais là nous entrons dans le “money time” [“l’heure de vérité”] », reconnaît Yohann Leroy, président exécutif de MaiaSpace, filiale d’ArianeGroup, le fabricant d’Ariane-6. Le premier vol de Maia, prévu fin 2026 du Centre spatial guyanais, sera suborbital, c’est-à-dire sans atteinte de l’orbite. Si tout se passe comme prévu, la première mise en orbite d’un satellite interviendra en 2027. Elle a déjà signé des contrats avec deux clients (Exotrail et U-Space), et un troisième doit être conclu d’ici à la fin décembre.

Il vous reste 78.18% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager.

Salle de presse de TheNews.re. Nous couvrons l'actualité réunionnaise et internationale avec rigueur et objectivité. Notre mission : informer les citoyens avec des analyses approfondies sur la politique, la société, l'économie et la culture.

5 commentaires

  1. Antoine I. Petit le

    Les fusées réutilisables pourraient enfin rendre l’accès à l’espace plus accessible. Si elles réussissent, ce sera un pas de géant.

  2. Intéressant de voir ces startups françaises se lancer dans l’aventure spatiale. L’espoir est que l’une d’entre elles atteigne l’espace en 2026.

Laisser une réponse