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Ils s’appellent MaiaSpace, HyPrSpace, Latitude et Sirius Space Services et ils ont le même objectif : atteindre l’espace en 2026. S’ils respectent leur calendrier, les quatre projets français de petites fusées réutilisables soutenus par le Centre national d’études spatiales (CNES) réaliseront en 2026 leur premier vol d’essai, étape cruciale pour valider, ou non, la viabilité de leur lanceur, dont les parties critiques (moteur, réservoir ou avionique) n’ont jusqu’à présent été testées que sur des bancs d’essais.
« Nous avons beaucoup progressé en 2025, mais là nous entrons dans le “money time” [“l’heure de vérité”] », reconnaît Yohann Leroy, président exécutif de MaiaSpace, filiale d’ArianeGroup, le fabricant d’Ariane-6. Le premier vol de Maia, prévu fin 2026 du Centre spatial guyanais, sera suborbital, c’est-à-dire sans atteinte de l’orbite. Si tout se passe comme prévu, la première mise en orbite d’un satellite interviendra en 2027. Elle a déjà signé des contrats avec deux clients (Exotrail et U-Space), et un troisième doit être conclu d’ici à la fin décembre.
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5 commentaires
Ce calendrier semble ambitieux, mais les projets ont l’air solides. Espérant que les tests sur bancs d’essais soient suffisants.
Les fusées réutilisables pourraient enfin rendre l’accès à l’espace plus accessible. Si elles réussissent, ce sera un pas de géant.
MaiaSpace a déjà des contrats signés, c’est encourageant. Reste à voir si le premier vol se déroulera sans encombres.
Pourquoi tant de startups françaises s’intéressent-elles seulement maintenant à ce secteur et non avant ?
Intéressant de voir ces startups françaises se lancer dans l’aventure spatiale. L’espoir est que l’une d’entre elles atteigne l’espace en 2026.