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Quand un contrat avantageux est bloqué à cause de tensions entre deux pays : telle est l’histoire de la renégociation d’un accord d’exportation de gaz entre l’Etat hébreu et l’Egypte, approuvé par le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, mercredi 17 décembre.

L’accord est d’une valeur de 30 milliards d’euros, dont 15,3 milliards « entreront dans les caisses de l’Etat », a dit M. Nétanyahou dans une déclaration télévisée. Israël recevrait quelque 130 millions d’euros par an les quatre premières années, puis 1,6 milliard annuel par la suite.

« C’est le plus gros accord d’exportation de l’histoire de l’Etat » d’Israël, a ajouté le ministre de l’énergie israélien, Eli Cohen, présent à ses côtés. L’Etat hébreu dispose dans ses eaux territoriales de réserves évaluées à 1 087 milliards de mètres cubes en 2022. Le contrat est une mise à jour d’un accord signé en 2019 et qui garantissait des livraisons jusqu’en 2030. La nouvelle version permet à la société américaine Chevron Corporation et à ses partenaires israéliens d’augmenter les exportations et ce jusqu’en 2040.

« Transaction purement commerciale »

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11 commentaires

  1. Un accord gazier d’une telle envergure marque un tournant pour Israël et l’Égypte, mais les implications géopolitiques restent à surveiller.

  2. Antoine Richard le

    Avec 1 087 milliards de mètres cubes de gaz naturel, Israël a de quoi nourrir ses exportations pour des décennies. L’avenir semble prometteur.

  3. C’est intéressant de voir comment les tensions politiques peuvent bloquer des opportunités économiques majeures, mais finalement elles trouvent une issue.

  4. Marie N. Bernard le

    Une transaction purement commerciale, comme le dit le gouvernement, mais les enjeux stratégiques sont bien présents en arrière-plan.

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