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Elle fait partie des centaines de personnes qui ont manifesté samedi 29 novembre à Béziers (Hérault), à l’appel du collectif Vive la laïcité. Le rassemblement entendait protester contre l’inauguration de la crèche de la Nativité, pour la onzième année consécutive, dans le hall de la mairie, en dépit de plusieurs décisions de justice : dernière en date, celle du Conseil d’Etat du 18 février 2025 a jugé illégale cette installation religieuse dans un lieu public.

Avocate montpelliéraine et présidente de la Ligue des droits de l’homme (LDH) dans l’Hérault, Sophie Mazas, 49 ans, jean et blouson noir, bataille depuis des années contre les atteintes à la laïcité dans sa région.

Elle arbore, au milieu du rassemblement, une pancarte « Délinquant de la justice administrative », à l’intention du premier édile de la ville, Robert Ménard, le maire divers droite de Béziers, élu pour la première fois en 2014 avec le soutien du Front national – et il n’y a pas si longtemps encore, proche de Marine Le Pen et d’Eric Zemmour. L’intéressé n’accorde que peu d’importance à ses opposants. Il affirme, dans la presse locale, ne pas comprendre leur « obsession » et parle de son aménagement de Noël comme d’« un moment familial, un moment de fête ».

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15 commentaires

  1. Comment expliquer un tel acharnement contre les crèches de Noël alors qu’il s’agit d’une fête célébrée par la majorité des Français ?

  2. La décision du Conseil d’État est claire, mais le maire de Béziers continue son aménagement. À quoi bon les lois si elles ne sont pas respectées ?

  3. Mazas a raison de défendre la laïcité, mais les crèches de Noël dans les mairies ne sont-elles pas simplement une tradition culturelle plus qu’une imposition religieuse ?

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