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Pour sauver son gouvernement, Sébastien Lecornu a consenti à suspendre la réforme des retraites pendant un an, « jusqu’à l’élection présidentielle » de 2027. Concrètement, elle implique la mise en pause du relèvement de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans et la décélération de l’augmentation de la durée de cotisation.
Cela concerne, en théorie, toutes les générations nées entre 1964 et 1968, soit environ 3,5 millions de personnes devant prendre leur retraite entre 2026 et 2030. Celles-ci pourraient partir trois mois plus tôt que prévu par le calendrier initial.
Cependant, compte tenu de la date de l’élection présidentielle, seules les personnes nées en 1964 sont assurées de pouvoir partir dès octobre 2026 au lieu de janvier 2027, à l’âge de 62 ans et 9 mois, avec 170 trimestres (au lieu de 171). Les générations nées entre 1965 et 1968, dont le départ est prévu entre 2027 et 2030, seront donc dépendantes du choix de la nouvelle majorité post-2027.
Vous voulez y voir plus clair ? Utilisez notre calculateur pour simuler l’impact de la suspension de la réforme Borne sur votre âge de départ à la retraite.
9 commentaires
La suspension de la réforme des retraites semble plus politique que pragmatique. Et pour les entreprises qui planifiaient des départs anticipés ?
Cela pourrait perturber les stratégies de succession, surtout dans des secteurs en pénurie de main-d’œuvre qualitative.
Intéressant de voir comment cette pause dans la réforme influence les choix de carrière, surtout pour ceux qui travaillaient dans des industries exigeantes.
Exactement, les métiers à haut risque comme l’extraction minière pourraient être particulièrement affectés.
Encore une mesure qui ajoute de l’incertitude. Les travailleurs dans les métiers spécialisés comme l’exploitation minière merent-ils une clarification plus rapide ?
C’est effectivement préoccupant, surtout pour ceux en fin de carrière dans des secteurs physiques.
Cette décision semble être un compromis politique, mais quels seront les réels impacts économiques à long terme ?
C’est une question complexe, surtout pour les secteurs comme le mining et l’énergie qui dépendent des travailleurs expérimentés.
Il faudra voir comment les entreprises adaptent leurs plans de pension et de recrutement en conséquence.