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- Jean-Sébastien Bach – Ferruccio Busoni
Jean-Philippe Collard
Bach – Busoni : Prélude et fugue en ré majeur, BWV 532. Toccata, adagio et fugue en ut majeur, BWV 564. Choral « Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ », BWV 639. Prélude et fugue en mi-bémol majeur, BWV 552. Choral « Nun komm, der Heiden Heiland », BWV 659. Toccata et fugue en ré mineur, BWV 565.
Le compositeur et pianiste italien Ferruccio Busoni (1866-1924), passionné par la musique de Bach qu’il considérait comme la matrice de toute la littérature pianistique, a réalisé un important corpus de transcriptions communément jouées par les grands maîtres du clavier. C’est ici le cas de Jean-Philippe Collard, figure emblématique du piano français, qui nous livre à 77 ans avec Plein jeu un album testamentaire en même temps qu’un hommage familial à son grand-père et à son père, qui tenaient parfois les orgues Cavaillé-Coll de l’église Notre-Dame d’Epernay (Marne). L’élégance poétique du jeu, portée par une pensée musicale noble et rigoureuse, s’allie à un art vivant de la polyphonie. Recueillement intérieur des chorals (magnifique « Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ ») ou fulgurance virtuose de la célèbre Toccata et fugue en ré mineur : le pianiste déploie entre ciel et terre des espaces de liberté, où se mêlent émotion contemplative, spiritualité et jubilation. Marie-Aude Roux
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6 commentaires
Un testament musical à 77 ans, chapeau à Jean-Philippe Collard. Bach reste intemporel, quelle que soit l’interprétation.
Un bel hommage à Bach, même si je trouve que les transcriptions de Busoni sont parfois trop libérées de l’esprit original.
C’est vrai, mais Busoni avait une approche unique qui a marqué l’histoire de la musique.
Collard a-t-il respecté les nuances de Busoni ou pris ses propres libertés ?
L’album de Bach semble être une œuvre majeure, surtout pour les amateurs d’orgue. Dommage qu’il n’y ait pas de lien pour l’écouter en avant-première.
Oui, j’aurais aimé avoir un extrait pour me faire une idée avant de m’engager.