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Enquête après enquête, les alertes se multiplient sur le mal-être des jeunes. Avec un écho d’autant plus fort que la santé mentale a été érigée, en 2025, en grande cause nationale. Celle rendue publique vendredi 10 octobre se distingue par le nombre de participants : 17 000 jeunes de 11 à 24 ans – collégiens, lycéens et étudiants – ont pris part à l’étude Mentalo coordonnée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et l’université Paris Cité. Elle tranche aussi par sa méthode : ces jeunes volontaires ont été invités à répondre à un questionnaire non pas une fois mais à sept reprises en douze mois, via une application dédiée.
« L’objectif est d’évaluer qui, parmi les jeunes, va mal et pourquoi, mais aussi d’identifier, à travers un suivi longitudinal, les déterminants de la santé mentale, autrement dit, les facteurs de vulnérabilité ou, au contraire, de résilience », explique la professeure Karine Chevreul, qui dirige l’unité de recherche Eceve (évaluation et recherche en services et politiques en santé pour les populations vulnérables) sous la double tutelle de l’université Paris Cité et de l’Inserm.
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16 commentaires
J’espère que cette étude donnera lieu à des politiques publiques plus ambitieuses.
Cette étude est une alerte majeure pour les familles et les professionnels de l’éducation.
Les parents doivent être sensibilisés aux signes avant-coureurs de ces troubles.
Une enquête aussi large sur la santé mentale des jeunes est essentielle, mais les résultats alarmants soulignent la nécessité d’agir rapidement.
Absolument, il est crucial d’augmenter les ressources en santé mentale pour ces groupes vulnérables.
Espérons que cette étude incitera les décideurs à prendre des mesures concrètes.
Je me demande quelles solutions concrètes pourraient émerger de cette étude.
Des programmes de prévention plus ciblés pourraient être mis en place dans les écoles.
On parle souvent de l’impact des réseaux sociaux, mais cette étude montre qu’il y a d’autres facteurs à explorer.
Effectivement, la pression académique et sociale doit être prise en compte.
Le suivi longitudinal est une excellente initiative pour comprendre les causes profondes de ces troubles.
Cette étude met en lumière un problème de société majeur qui ne peut plus être ignoré.
Les jeunes ont besoin de plus de soutien émotionnel et d’outils adaptés.
Avec 17 000 participants, ces résultats sont statistiquement significatifs et ne peuvent être négligés.
Les résultats confirment ce que beaucoup d’entre nous soupçonnaient déjà : la santé mentale des jeunes se dégrade.
La santé mentale des jeunes est un enjeu de société qui nécessite des actions immédiates et concertées.