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Le parquet de Rennes a annoncé jeudi 4 décembre avoir classé sans suite les violences commises par les gendarmes sur quatre personnes grièvement blessées lors d’une manifestation à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, le 25 mars 2023.
Mais le procureur de Rennes, Frédéric Teillet, explique dans le même communiqué avoir décidé de « poursuivre les investigations relatives aux tirs tendus » de grenades effectués ce jour-là par les gendarmes « et d’ouvrir une information judiciaire devant un juge d’instruction. » Ces tirs tendus, « non conformes », sont selon M. Teillet difficiles à qualifier juridiquement mais pourraient éventuellement « constituer l’infraction de violences volontaires ».
Plus d’informations à venir…











10 commentaires
Cette décision est surprenante, surtout après les images choquantes du jour de la manifestation. Peut-on vraiment croire que certaines violences n’ont pas lieu d’être poursuivies ?
Les images des violences restaient gravées dans les mémoires. Cette non-poursuite pour certaines va sans doute relancer le débat sur l’usage de la force.
C’est rare de voir des poursuites pour des tirs tendus, cela montre peut-être une volonté de clarifier l’usage de la force.
En effet, c’est un pas important, même si tardif.
Une décision mitigée, donc. La justice semble vouloir suivre les procédures à la lettre, mais cela laisse un goût d’inachevé.
Une décision qui ne satisfera personne, mais au moins l’enquête continue pour les aspects les plus graves.
Les tirs tendus sont effectivement une pratique contestée. Je me demande quelle sera la suite de l’enquête, cela semble complexe juridiquement.
Oui, cela semble très technique, mais c’est nécessaire pour établir les responsabilités.
L’objectif est de protéger à la fois les forces de l’ordre et les manifestants. Espérons que la justice sera équitable.
Quatre victimes sans suite, mais une enquête ouverte pour les tirs. Parfois, la justice avance à pas de fourmi…