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Le futur du cyclisme français ressemble à un garçon que rien ne presse. Mercredi 10 décembre, dans la lumière blanche d’un plateau photo du B’Twin Village, un site à la fois technique et commercial de Decathlon à Lille, Paul Seixas apparaît avec une désarmante simplicité. Rien dans son attitude ne correspond vraiment au rôle de cador qu’on voudrait déjà lui assigner. « Jamais, je n’aurais cru être là il y a cinq ans », dit très vite le coureur de 19 ans au Monde.
A peine un an après ses débuts professionnels, Paul Seixas cristallise des attentes que peu de coureurs tricolores ont portées aussi tôt. « Il y a un engouement, car beaucoup me voient gagner de grandes courses à l’avenir. D’autant que j’ai rapidement fait de bonnes performances », raconte-t-il.
Aux championnats du monde sur route, organisés au Rwanda, en septembre, le meilleur tricolore de la course (13e) a posé l’un des premiers jalons marquants de sa carrière naissante. Sur un parcours particulièrement sélectif, il a confirmé sa capacité à tenir sa place au côté des têtes d’affiche du peloton.
Surtout, la saison 2025 l’a vu battre plusieurs records de précocité. En juin, au Critérium du Dauphiné, il est devenu le plus jeune coureur de l’histoire à intégrer un top 10 sur une épreuve World Tour (les courses les plus relevées au niveau international). En octobre, sa médaille de bronze aux championnats d’Europe sur route, en Ardèche, a fait date. Il y est devenu le plus jeune médaillé de l’histoire. « C’était le plus beau moment de ma saison. Le public m’encourageait partout… Et partager le podium avec Remco Evenepoel et Tadej Pogacar [deux des meilleurs coureurs du monde] était impressionnant », explique Paul Seixas, qui a également remporté le Tour de l’Avenir, souvent présenté comme le Tour de France des moins de 23 ans.
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11 commentaires
Interesting update on « Remporter le Tour de France, c’est ce qui m’anime ». Curious how the grades will trend next quarter.
Good point. Watching costs and grades closely.
I like the balance sheet here—less leverage than peers.
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Silver leverage is strong here; beta cuts both ways though.
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If AISC keeps dropping, this becomes investable for me.
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Production mix shifting toward Sport might help margins if metals stay firm.
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