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Rachida Dati « a toute sa place au gouvernement », a assuré, vendredi 19 décembre, la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, au lendemain des perquisitions menées au domicile de la ministre de la culture ainsi qu’à la mairie du 7e arrondissement dans le cadre d’une enquête pour corruption dans l’affaire GDF Suez.
« Rachida Dati a toujours clamé son innocence et Rachida Dati est évidemment présumée innocente (…). Il n’y a pas de sujet », a balayé sur RTL Mme Bregeon.
La candidate Les Républicains à la Mairie de Paris est déjà renvoyée dans un autre dossier devant le tribunal correctionnel en septembre 2026 pour corruption et trafic d’influence aux côtés de Carlos Ghosn. Elle est aussi visée par une enquête concernant une éventuelle non-déclaration de bijoux de luxe, pour un montant total de 420 000 euros.
299 000 euros d’honoraires
Dans l’affaire ayant déclenché les perquisitions de jeudi, Mme Dati est soupçonnée d’avoir perçu 299 000 euros d’honoraires de GDF Suez quand elle était députée européenne (2009-2019), sans en déclarer la provenance au Parlement européen, comme l’a signalé une source proche du dossier à l’Agence France-Presse (AFP).
L’information judiciaire est ouverte « notamment des chefs de corruption active et passive, trafic d’influence, détournement de fonds publics, recel et blanchiment de ces délits en lien avec l’exercice du mandat de parlementaire européenne de Madame Rachida Dati », écrit ainsi le procureur de la République financier, Jean-François Bohnert, dans un communiqué.
Ces perquisitions s’inscrivent dans le cadre « d’une information judiciaire ouverte le 14 octobre et confiée à deux juges d’instruction du pôle économique et financier du tribunal judiciaire de Paris », peut-on encore lire. Olivier Pardo, l’un des avocats de Rachida Dati, sondé par l’AFP, s’est refusé à tout commentaire. Ses autres conseils n’ont pas donné suite.











24 commentaires
Un nouveau scandale pour elle, ce n’est donc pas surprenant. La confiance frappe souvent deux fois.
Les perquisitions montrent que l’enquête avance rapidement.
Elle a toujours nié, mais les accusations sont sérieuses.
Rachida Dati maintient son innocence, mais les preuves semblent s’accumuler contre elle.
Les enquêtes suivantes détermineront si ces preuves sont suffisantes pour une condamnation.
Son cas rappelle à quel point les figures politiques sont sous surveillance constante.
L’affaire GDF Suez semble lier plusieurs personnalités. Qui sera le prochain concerné ?
Les enquêtes pourraient bien révéler d’autres responsabilités.
Le dossier semble complexe, mais les investigations progressent.
Encore une affaire politique qui suscite des questions. Espérons que la justice fera toute la lumière.
C’est pour cela que les perquisitions sont nécessaires, même si elles sont gênantes.
La présomption d’innocence doit être respectée jusqu’à la fin de l’enquête.
La justice a bien fait son travail en menant ces perquisitions. Il faut laisser le temps à l’enquête.
La transparence est essentielle dans des affaires comme celles-ci.
Mieux vaut une enquête approfondie pour éviter toute erreur.
420 000 euros de bijoux non déclarés, 299 000 euros d’honoraires suspects… les accusations sont lourdes.
La justice devra départager le vrai du faux.
Ces chiffres donnent une idée de l’ampleur des soupçons.
Une autre affaire qui ternit encore un peu plus l’image de la politique française.
Ces scandales donnent raison à ceux qui doutent du système.
Il est difficile de ne pas voir un schéma dans ces répétitions.
Le gouvernement semble soutenir fermement Rachida Dati, mais ces perquisitions jettent une ombre.
La porte-parole a raison de rappeler la présomption d’innocence.
Néanmoins, le montant des sommes en jeu est inquiétant.