Listen to the article
La CGT a prévenu le gouvernement : pas question qu’Aluminium Dunkerque soit repris par Rio Tinto. « Ce nom est une ligne rouge absolue », explique au Monde Johan Vlietinck, délégué CGT de l’entreprise. Le syndicat majoritaire d’Aluminium Dunkerque a été reçu, dans la matinée du mercredi 10 décembre, au ministère de l’industrie. Il était invité à Bercy alors que le fonds d’investissement American Industrial Partners (AIP), qui a racheté Aluminium Dunkerque en 2021, étudie sa cession. Non commentée à ce stade par l’entreprise ni par AIP, l’information a été donnée par l’agence Bloomberg, fin novembre, et confirmée par les syndicats et par des sources gouvernementales.
Les 776 salariés de l’entreprise installée à Dunkerque (Nord), qui produit des plaques d’aluminium et des lingots d’alliages destinés à l’industrie, ont gardé un souvenir cuisant de Rio Tinto, qui a été son propriétaire entre 2007 et 2018. A l’époque, le groupe anglo-australien, qui avait racheté la société créée par Pechiney en 1991, avait diminué ses effectifs avant de la revendre à l’homme d’affaires indien Sanjeev Gupta.
Il vous reste 77.47% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.








14 commentaires
Pourquoi American Industrial Partners étudie-t-il une cession maintenant ? Les détails financiers de cette opération restent flous.
C’est une question cruciale. L’absence de transparence pourrait compliquer les négociations.
Les salariés d’Aluminium Dunkerque ont des raisons de se méfier après l’expérience passée avec Rio Tinto. La priorité doit être leur stabilité.
Tout à fait. La mémoire des licenciements passés pèse lourd dans ce dossier.
Les salariés ont-ils des offres alternatives à Rio Tinto ? L’information semble manquante.
Le gouvernement doit écouter les salariés. Leur souhait est légitime après les difficiles étapes précédentes.
Les syndicats jouent un rôle clé dans ce dossier. Leur position ferme montre leur détermination.
Oui, leur mobilisation est essentielle pour défendre les intérêts des travailleurs.
Que va-t-il se passer si aucun repreneur n’est trouvé pour Aluminium Dunkerque ?
Cette affaire souligne l’importance des emplois industriels dans les territoires. Il faut les préserver.
La CGT oppose une fin de non-recevoir à Rio Tinto. Quels sont les arguments contre cette reprise ?
La situation est complexe. L’État devrait-il intervenir pour garantir l’avenir de l’usine ?
Une médiation pourrait être utile pour trouver un compromis acceptable.
Rio Tinto est un acteur mondial, mais son passé en France laisse des traces. Un autre repreneur pourrait-il mieux convenir ?