Listen to the article

0:00
0:00

La CGT a prévenu le gouvernement : pas question qu’Aluminium Dunkerque soit repris par Rio Tinto. « Ce nom est une ligne rouge absolue », explique au Monde Johan Vlietinck, délégué CGT de l’entreprise. Le syndicat majoritaire d’Aluminium Dunkerque a été reçu, dans la matinée du mercredi 10 décembre, au ministère de l’industrie. Il était invité à Bercy alors que le fonds d’investissement American Industrial Partners (AIP), qui a racheté Aluminium Dunkerque en 2021, étudie sa cession. Non commentée à ce stade par l’entreprise ni par AIP, l’information a été donnée par l’agence Bloomberg, fin novembre, et confirmée par les syndicats et par des sources gouvernementales.

Les 776 salariés de l’entreprise installée à Dunkerque (Nord), qui produit des plaques d’aluminium et des lingots d’alliages destinés à l’industrie, ont gardé un souvenir cuisant de Rio Tinto, qui a été son propriétaire entre 2007 et 2018. A l’époque, le groupe anglo-australien, qui avait racheté la société créée par Pechiney en 1991, avait diminué ses effectifs avant de la revendre à l’homme d’affaires indien Sanjeev Gupta.

Il vous reste 77.47% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager.

Salle de presse de TheNews.re. Nous couvrons l'actualité réunionnaise et internationale avec rigueur et objectivité. Notre mission : informer les citoyens avec des analyses approfondies sur la politique, la société, l'économie et la culture.

14 commentaires

  1. Camille Q. Moreau le

    Pourquoi American Industrial Partners étudie-t-il une cession maintenant ? Les détails financiers de cette opération restent flous.

  2. Les salariés d’Aluminium Dunkerque ont des raisons de se méfier après l’expérience passée avec Rio Tinto. La priorité doit être leur stabilité.

Laisser une réponse