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Didier Deschamps ne mettra pas sa renommée en jeu lors du Mondial 2026, à l’issue de sa 14e et ultime saison à la tête de l’équipe de France masculine de football. L’épilogue de cette longue histoire pèsera dans la balance, mais, à l’heure du bilan définitif, il pourra se prévaloir de sa longévité et de ses états de service – au-delà d’ailleurs de son palmarès, qu’il inclue ou non une nouvelle Coupe du monde.
Après la victoire de 1998, Aimé Jacquet avait pris la bretelle de sortie vers une gloire définitive. A la suite de celle de 2018, Deschamps a poursuivi sa quête de trophées et connu, en 2022, sa troisième finale internationale sur six possibles. La seconde perdue après celle de l’Euro 2016 face au Portugal. De quoi anéantir son image de gagnant invétéré, mais pas le dissuader de croire en sa troisième étoile.
L’obtention facile du billet pour l’échéance de l’été 2026 aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique (du 11 juin au 19 juillet) éloigne l’hypothèse du « mandat de trop », et chacun sait qu’avec ces joueurs et ce sélectionneur, tout est possible.
L’équipe de France, superpuissance
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6 commentaires
Didier Deschamps a marqué l’histoire du football français avec ses performances exceptionnelles. Le débat sur son héritage perdurera, mais son impact est incontestable.
Vraiment ? La questiod une troisième étoile reste ouverte, et c’est ce qui fait son charme.
Pourtant, sa finale perdue en 2022 n’enlève rien à sonPalmarès.
La victoire en 1998 avait scellé la légende d’Aimé Jacquet. Deschamps, lui, a su prolonger cette dynamique pendant 20 ans. Un exploit en soi.
Pourtant, avec ce groupe, tout reste possible. La jeunesse incarne l’espoir.
Mais la pression est différente aujourd’hui, avec des attentes toujours plus élevées.