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C’est l’histoire de neuf femmes et un homme, âgés de 29 à 59 ans, qui consultent leur dentiste pour des lésions inhabituelles du palais. Six patients ont été adressés à une clinique dermatologique par leur dentiste, intrigué par l’aspect de leur muqueuse buccale. Les quatre autres ont consulté spontanément, inquiets d’avoir pu contracter une infection sexuellement transmissible. Tous présentent des petites taches rouges (érythème) et des ponctuations rouge violacé (pétéchies) sur la muqueuse palatine.

Ces dix cas, observés entre 1987 et 2024, ont été rapportés en août 2025 dans l’International Journal of STD & AIDS par Stefano Veraldi et ses collègues dermatologues du centre dermatologique de Milan et de l’Ospedale Maggiore de cette ville.

Chez neuf patients, les lésions siègent sur le palais dur. Une patiente ne présente que des pétéchies isolées, tandis qu’une autre montre également des lésions sur la face dorsale de la langue. Deux personnes décrivent, en outre, une légère sensation de brûlure dans la cavité buccale.

Lésions pétéchiales et ecchymotiques du palais dur après fellation.

Tous ont bénéficié d’un bilan complet : sérologies pour la syphilis, le VIH et le virus de l’hépatite C, ainsi que des prélèvements buccaux à la recherche de virus Herpes simplex types 1 et 2. Tous ces résultats se sont révélés négatifs. Chez six femmes, des prélèvements urétraux ont également été analysés par PCR pour trois germes – Chlamydia trachomatis, Mycoplasma genitalium et Neisseria gonorrhoeae – là encore sans mise en évidence d’agent infectieux. Les examens microscopiques et les cultures pour N. gonorrhoeae étaient eux aussi négatifs.

Aucun traitement n’a été prescrit et les lésions se sont résorbées spontanément en moins de deux semaines. Une biopsie n’est pas nécessaire pour établir le diagnostic de cette pathologie buccale. Aucune récidive n’a été observée au cours du suivi à un mois.

Ces dix cas illustrent combien la muqueuse buccale peut garder la mémoire fugace de certaines pratiques sexuelles intimes. En d’autres termes, la bouche peut en dire long sur la sexualité entre adultes consentants, avec des lésions qui ne se limitent pas aux seules régions génitales.

Syndrome de la fellation vigoureuse

Ces lésions ont été rapportées au cours des dernières décennies par des médecins indiens, italiens, australiens, israéliens, britanniques, mexicains, brésiliens, néerlandais, américains, espagnols ou encore péruviens. Pourtant, la première description de ce que l’on appelle aujourd’hui le purpura vélopalatin – que je préfère pour ma part rebaptiser, pour plus de clarté, « syndrome de la fellation vigoureuse » – revient à un médecin français, le Dr Barthélémy.

Le premier cas est observé dans les années 1920 lors d’une visite sanitaire dans une maison close. Dans un article publié en 1928 dans les Annales de Maladies Vénériennes, intitulé « Une affection vénérienne peu banale : le purpura vélopalatin « a vacuo » », le Dr Barthélémy prévient d’emblée ses lecteurs qu’il devra entrer dans des détails pouvant évoquer davantage un roman érotique qu’une revue médicale : « Je m’excuse par avance de certains détails nécessaires à la compréhension des faits qui vont suivre. On pourrait les croire extraits de ces ouvrages littéraires qui recherchent le gros tirage par des descriptions spéciales. Je n’ai cependant noté que la vérité stricte ».

En examinant sa patiente, il note de multiples taches ecchymotiques arrondies, aux contours irréguliers, sur le palais : en clair, un peu de sang s’est échappé de petits vaisseaux et s’est accumulé dans l’épaisseur de la muqueuse buccale. La patiente ne présente pas d’autre symptôme cutané sur le reste du corps. Perplexe, il voit soudain sa patiente s’exclamer : « Ah, mais j’y suis… c’est le client de l’autre jour ! ». Suit alors la description très imagée d’un rapport au cours duquel l’homme était « plein d’exigences ». « Non seulement il avait demandé le coït ab ore, mais il avait réclamé de la conviction, de l’ardeur, de l’enthousiasme, de la frénésie, du délire bachique. Heureusement, il avait une partenaire consciencieuse, qui s’était attachée au travail comme la pieuvre à sa proie. Son orgueil professionnel aidant, elle avait mis tout son zèle, toute son ambition, dans la réussite, et ses persévérantes aspirations avaient fini par obtenir un succès triomphal ».

Le Dr Barthélémy raconte aussi avoir eu « l’heureuse fortune » de rencontrer une seconde femme présentant un purpura vélopalatin au dispensaire de la Salubrité. Il se montre manifestement ravi de pouvoir détailler, « par le menu », les circonstances d’une « affection vénérienne peu banale ».

Il faudra attendre 1949 avant qu’un article sur cette même affection soit rapporté dans la littérature médicale… en langue anglaise (si j’ose dire). Herbert Rattner (Chicago) rapporte le cas d’une « jeune femme séduisante qui souffrait de douleurs au palais. Bien que jamais sévères, ces douleurs étaient toujours gênantes, en particulier pendant les règles, où les symptômes s’aggravaient invariablement. L’examen a révélé que ses symptômes étaient dus à une plaque inflammatoire sur le palais dur, une plaque assez bien délimitée d’environ 3 cm de diamètre, légèrement œdémateuse et parsemée d’hémorragies ponctuelles. (…) Les exacerbations cliniques coïncidaient à chaque fois avec le début des règles ». Auparavant, un traitement à base d’un produit apaisant utilisé en bain de bouche, un régime alimentaire composé d’aliments fades et mous et des sédatifs n’avaient apporté qu’un léger soulagement.

Comme ce cas « avait épuisé toute l’ingéniosité » du Dr Rattner, celui-ci décide de procéder à une biopsie dans l’espoir qu’une étude histologique puisse aider à poser le diagnostic. C’est alors qu’il évoque la possibilité que la lésion ne soit qu’une simple réaction inflammatoire pouvant résulter d’un traumatisme. Alors que le terme « traumatisme » est utilisé à la place d’irritation par le médecin, la patiente lui demande aussitôt si la lésion pourrait résulter d’une fellation, « mais elle s’est exprimée en langage familier », indique Rattner dans son article paru en 1949 dans les Archives of Dermatology and Syphilology.

« Les exacerbations menstruelles ? Elle n’avait pratiqué cet art que pendant ses règles. La biopsie a bien sûr été reportée et les événements qui ont suivi ont prouvé qu’elle avait raison. La lésion a guéri en temps voulu, puis, dotée d’un sens de la curiosité très développé, elle a en fait reproduit la lésion. Depuis, je me suis souvent demandé si je devais être fier ou déçu de ma naïveté et de mon incapacité à résoudre ce cas, jusqu’à ce que je tombe sur un rapport passionnant dans la littérature française concernant un autre cas qui avait également intrigué le médecin », peut-on lire dans son article intitulé A strange case of palatitis (Un cas étrange de palatite).

Le cas du Dr Barthélémy avait en effet été cité dans une monographie intitulée Occupational Marks and and Other Physical Signs, littéralement « Marques professionnelles et autres signes physiques », publiée un an plus tôt par l’éditeur Grune & Stratton.

Ecchymose du palais dur.

Les lésions du palais liées à la fellation ont été décrites sous différentes formes : simple rougeur (érythème palatin), petites taches rouges ou violacées de la taille d’une tête d’épingle ne s’effaçant pas à la pression (pétéchies), petites ecchymoses (purpura pétéchial ou ecchymotique) siégeant sur le palais mou (voile du palais), le palais dur (palais osseux), à leur jonction, ou encore véritables hémorragies palatines. Bien que ces hémorragies sous-muqueuses soient le plus souvent asymptomatiques, elles sont parfois découvertes par hasard lors du brossage des dents, de l’utilisation du fil dentaire ou à l’occasion d’un examen buccodentaire de routine.

Ces lésions respectent la luette (ou uvule). Elles apparaissent en général au milieu du palais, mais peuvent s’étendre et devenir suffisamment importantes pour atteindre les deux versants palatins.

Traumatisme mécanique et pression négative

La survenue de ces lésions vasculaires sur le palais repose sur une physiopathologie multifactorielle, combinant un traumatisme mécanique et l’effet de la pression négative. Le contact appuyé du gland contre le palais lors d’une fellation vigoureuse peut provoquer une rupture des vaisseaux sous-muqueux et un saignement discret. Parallèlement, la succion exercée durant l’irrumation – c’est-à-dire la pénétration du pénis dans la bouche – dilate ces vaisseaux et favorise l’apparition de pétéchies sous l’effet de cette pression négative.

Une récidive est possible selon les habitudes sexuelles orogénitales, comme l’attestent des cas où la femme ne pratique la fellation qu’en période menstruelle.

Depuis les tout premiers cas de purpura vélopalatin causés par une fellation, une trentaine d’observations ont été publiées dans des revues médicales ou dentaires, avec un scénario presque toujours identique. La lésion, passée inaperçue, est parfois découverte lors d’une consultation dentaire motivée par tout autre chose. Le praticien s’interroge alors sur une possible cause mécanique des lésions palatines et ce n’est souvent qu’au cours d’un entretien plus personnel, mené avec tact, que la patiente fait le lien avec un rapport de sexe oral survenu quelques jours avant la consultation.

Le syndrome de la fellation vigoureuse a été décrit aussi bien chez des femmes que chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Les enquêtes de sexualité indiquent que plus de 85 % des adultes sexuellement actifs de 18 à 44 ans ont déjà eu au moins une fois des relations sexuelles orales avec un partenaire de sexe opposé. Chez les adolescents, environ 4 sur 10 déclarent en avoir déjà eu. Dans certaines études, les adolescents rapportent même davantage de rapports oraux que vaginaux.

Chez les personnes présentant un traumatisme muqueux buccal lié à la fellation, des signes d’infection sexuellement transmissible – syphilis, gonorrhée, herpès, papillomavirus, entre autres – peuvent coexister dans la cavité buccale.

Le purpura vélo-palatin associé à la fellation mérite d’être connu des dermatologues, dentistes et stomatologues, car le clinicien doit systématiquement éliminer d’autres causes possibles de pétéchies et de purpura palatin : troubles de la coagulation (coagulation intravasculaire disséminée, hémophilie, purpura thrombopénique idiopathique, leucémie), infections (mononucléose infectieuse, rougeole, angine streptococcique), traumatismes thermiques, physiques ou chimiques, mais aussi tumeurs malignes (carcinome nasopharyngé, sarcome de Kaposi) et effets indésirables de certains médicaments, en particulier les anticoagulants.

En 2022, des spécialistes de la faculté de médecine dentaire de l’université hébraïque de Jérusalem ont rapporté, chez trois femmes présentant un trouble de la coagulation ou traitées par anticoagulants, la survenue d’un hématome sous-muqueux buccal après une fellation.

Lorsque l’origine sexuelle traumatique des lésions reste incertaine, des examens complémentaires s’imposent afin de rechercher un trouble de la coagulation, une cause infectieuse ou une lésion tumorale. Ces investigations ne sont toutefois envisagées qu’au cas par cas, en fonction du contexte clinique.

Syndrome du cunnilingus

En matière de sexe oral, la fellation n’est pas la seule pratique susceptible d’entraîner des lésions intrabuccales. Le cunnilingus peut lui aussi provoquer une lésion traumatique, en l’occurrence exposer à une ulcération du frein lingual, une pathologie communément désignée en anglais sous les termes cunnilingus syndrome ou cunnilingus tongue. Le frein lingual, fine bande de tissu reliant la langue au plancher buccal, est en effet particulièrement vulnérable.

Cette lésion traumatique résulte du frottement répété du frein de la langue sur le bord incisif rugueux des dents inférieures, au cours des mouvements de va-et-vient lors du rapport buccogénital. Elle correspond le plus souvent au contact de la face ventrale de la langue avec le bord des incisives mandibulaires, lorsque la langue est projetée au maximum en avant et que le frein est fortement tendu.

L’ulcération est recouverte d’un enduit blanchâtre (exsudat fibrineux). Elle guérit habituellement en 7 à 10 jours, mais peut réapparaître en cas de pratique répétée. À long terme, une excroissance (hyperplasie fibreuse du frein lingual) peut apparaître sous forme de fine lésion blanchâtre.

Il importe de ne pas confondre cette ulcération avec d’autres lésions mécaniques, liées par exemple à une prothèse dentaire, à un traumatisme accidentel ou à une brûlure thermique ou chimique. Un aphte mineur récidivant peut également siéger sur cette zone. En présence d’une hyperplasie fibreuse du frein lingual associée au cunnilingus, il convient en outre d’éliminer d’autres diagnostics, notamment des lésions liées au papillomavirus humain (HPV), ainsi qu’une atteinte syphilitique ou herpétique.

Le traitement des ulcérations du frein lingual liées au cunnilingus repose le plus souvent sur l’application de crèmes anesthésiques locales pour soulager la douleur. Dans certains cas, en particulier en présence de lésions fibreuses, une intervention chirurgicale peut être envisagée. Par ailleurs, pour limiter le risque de traumatismes répétés, un meulage léger des bords incisifs mandibulaires peut être proposé. La prise en charge du syndrome du cunnilingus s’appuie enfin sur l’éducation du patient par le professionnel de santé dentaire, qui doit expliquer la nature des lésions, les facteurs favorisants et les mesures de prévention.

Perforation de la partie inférieure de l’arrière-gorge

En 2018, des chirurgiens ORL de Manchester (Royaume-Uni) ont rapporté dans la revue en ligne BMJ Case Reports le cas d’une femme de 29 ans admise aux urgences peu après une fellation consentie, dans un contexte de consommation d’alcool et de méthamphétamine. Elle présente un mal de gorge, des douleurs thoraciques, une déglutition douloureuse (odynophagie) et un gonflement du cou lié à la présence d’air sous la peau (emphysème sous-cutané cervical).

Les examens d’imagerie confirment une perforation de l’hypopharynx, la partie basse du pharynx (gorge) située derrière le larynx (organe de l’appareil respiratoire).

La prise en charge est conservatrice : arrêt de l’alimentation orale, nutrition par sonde nasogastrique et antibiothérapie intraveineuse. L’inflammation met plus de deux semaines à disparaître. Une intervention chirurgicale est envisagée puis finalement évitée, les contrôles radiologiques montrant une amélioration progressive.

La perforation hypopharyngée cicatrise complètement en quatre semaines, permettant la reprise de l’alimentation orale. La patiente quitte l’hôpital après 30 jours d’hospitalisation. Trois mois plus tard, elle ne présente plus de trouble de la déglutition, seulement une légère gêne lors d’une extension maximale du cou.

Les médecins ont vérifié avec tact et à plusieurs reprises qu’il ne s’agissait pas d’une plaie suite à une fellation non consentie. Aucun autre signe n’a suggéré l’usage de la force et la patiente a confirmé de façon constante le caractère consensuel de l’acte, sans exprimer d’inquiétude particulière au moment de sa sortie.

Une recherche dans la littérature médicale n’a trouvé aucun autre cas de perforation du pharynx dans un contexte de fellation. En revanche, plusieurs situations proches ont été rapportées, tant chez l’adulte que chez l’enfant.

Le premier cas, publié par des médecins américains en 2016 dans l’American Journal of Gastroenterology, concerne une femme de 49 ans consommatrice de cocaïne, présentant une perforation de l’œsophage cervical après une fellation. Les médecins ont opté pour une réparation chirurgicale plutôt qu’une simple surveillance. L’évolution a été favorable, avec reprise de l’alimentation au 3ᵉ jour et sortie de l’hôpital au 5ᵉ jour, sans complication.

Une autre observation, décrite en 2018 dans les Annals of the American Thoracic Society, rapporte le cas d’une femme de 22 ans développant une douleur thoracique trente minutes après une fellation particulièrement vigoureuse. L’examen clinique retrouve un crépitement cervical, signe d’un emphysème sous-cutané cervical. Les radiographies et le scanner montrent un pneumomédiastin (présence d’air entre les poumons) en lien avec une rupture alvéolaire. La patiente est simplement observée une nuit puis regagne son domicile sans séquelle.

Abus sexuels sur enfant

Bien que la cavité buccale soit un site fréquent d’abus sexuels chez les enfants, les lésions ou infections visibles y restent rares. Des rougeurs, pétéchies ou ecchymoses inexpliquées, en particulier à la jonction entre palais dur et palais mou, peuvent toutefois constituer un signe de fellation forcée.

En 1990, des radiologues californiens ont décrit dans Pediatric Radiology le cas d’une fillette de 9 mois amenée pour détresse respiratoire et tuméfaction du cou. Les examens mettent en évidence un emphysème sous-cutané massif, de multiples ecchymoses, une lésion oropharyngée et une déchirure de l’œsophage cervical compliquée d’un abcès profond du médiastin. L’endoscopie et la chirurgie confirment des blessures sévères compatibles avec des violences physiques et une agression sexuelle. Le compagnon de la mère est alors suspecté. Les autorités concluent à des mauvais traitements avec possible fellation imposée.

En 2013, des pédiatres américains ont rapporté dans The Journal of Emergency Medicine le cas d’un garçon de 10 ans adressé aux urgences après que son dentiste a jugé suspectes des ecchymoses symétriques au fond du palais, situées derrière son appareil dentaire, peu compatibles avec un simple frottement mécanique. L’examen médical et odontologique conclut à des lésions très évocatrices d’abus sexuel oral. Les tests révèlent une infection gonococcique urinaire, apportant la preuve formelle d’un contact sexuel.

Ce cas illustre à quel point les violences sexuelles orales chez l’enfant peuvent se manifester par des signes buccaux discrets, rendant indispensable une vigilance accrue.

L’ensemble de ces observations rappelle que la cavité buccale peut être le siège de traumatismes liés aux rapports bucco-génitaux, le plus souvent bénins, mais parfois révélateurs d’une pathologie sous-jacente ou d’un contexte d’abus. Pour le clinicien, l’enjeu consiste à identifier correctement ces lésions, à écarter les diagnostics graves ou inattendus et à mener l’interrogatoire avec tact. Une connaissance précise des atteintes buccales, le recours raisonné aux examens complémentaires et la mise en route d’un traitement adapté demeurent essentiels.

On comprend dès lors qu’en matière de sexe oral, il suffit parfois d’ouvrir la bouche, sans dire un mot, pour qu’un clinicien averti en apprenne bien davantage qu’on ne l’aurait cru.

Pour en savoir plus :

Veraldi S, Ramoni S, Aromolo IF, Nazzaro G. Ten cases of erythematous-petechial lesions of the palate caused by fellatio, and a review of the literature. Int J STD AIDS. 2025 Aug ; 36 (9) : 741-743. doi : 10.1177/09564624251347474

Shunmugavelu K, Paari S. Etiologic assessment of palatal petechiae – a case report. GMS Hyg Infect Control. 2024 Dec 16 ; 19 : Doc68. doi : 10.3205/dgkh000523

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Mendez LA, Martinez R, Rubio M. Fellatio-associated erythema of the soft palate : an incidental finding during a routine dental evaluation. BMJ Case Rep. 2018 Jun 11 ; 2018 : bcr2017221901. doi : 10.1136/bcr-2017-221901

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20 commentaires

  1. Je ne savais pas que des lésions palatines pouvaient être causées par une activité sexuelle orale. Mercredi, j’ai rendez-vous chez le dentiste, j’y penserai.

  2. Ce sujet montre une fois encore que le corps humain est plein de surprises et que même des gestes intimes peuvent avoir des conséquences inattendues.

  3. Cet article est fascinant. Je ne savais pas que des pratiques intimes pouvaient avoir des conséquences aussi visibles sur la santé buccale.

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