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Tout est à prendre, dans cette journée d’interrogatoire de Cédric Jubillar, lundi 13 octobre, devant la cour d’assises du Tarn, à Albi. Tout est à prendre car c’est ce qu’emporteront la cour et les jurés dans leur délibéré. Le flou et le détail, les « je sais pas », les « tout à fait » et les « je me souviens plus », les contradictions, les évolutions, les affirmations et les protestations d’innocence. Et aussi le contraste saisissant entre la voix, plutôt calme, et le corps monté sur ressorts, qui tremble, tressaute, se balance d’avant en arrière, de gauche à droite, la jambe qui se soulève comme piquée par une guêpe, retombe, se soulève encore, les mains qui s’agrippent, et la sueur, et la bouteille d’eau engloutie et, tout à la fin, le sourire.
La présidente, Hélène Ratinaud, lui demande de raconter sa journée du 15 décembre 2020.
« Je me suis levé vers 6 heures, j’ai rejoint mon patron qui m’a pris en charge. Nous avons fait du parquet flottant toute la journée. Je suis rentré en bus le soir à la maison.
– Le 15 décembre est un mardi. Il fait suite au week-end du 12-13.
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11 commentaires
Les contradictions dans ses déclarations sont troublantes. On se demande ce qu’il cache vraiment.
Son hobby des détails et les « je sais pas » sont suffisamment suspects.
Un procès qui promet d’être long et complexe. Les preuves semblent floues jusqu’à présent.
C’est presque propagé comme un roman, avec ses rebondissements et ses non-dits.
Un cas fascinant, mais difficile de savoir quoi en penser. Espérons que la vérité éclate.
Les procès comme ceux-ci laissent toujours des zones d’ombre.
La tension est palpable dans la salle d’audience. Son agitation trahit peut-être plus qu’il ne le pense.
C’est souvent le langage corporel qui trahit les mensonges avant les mots.
Les détails de son témoignage sont intrigants. On dirait qu’il y a une belle incohérence dans ses réponses.
Pourtant, il semble calme, mais son comportement physique montre un stress évident.
Effectivement, ça laisse place à beaucoup d’interprétation. La défense doit avoir du pain sur la planche.