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Alors que la perspective d’un nouveau sommet américano-russe s’éloigne à grands pas, Vladimir Poutine a repris sa posture de chef de guerre, mercredi 22 octobre, supervisant par visioconférence un entraînement des forces nucléaires stratégiques. La vidéo officielle le montre seul aux commandes dans la salle de crise du Kremlin, face à un écran plat.

Visiblement très affairé, le numéro un russe signe des documents tout en visionnant les tirs de missiles balistiques effectués depuis la terre, la mer et les airs. Une fois les exercices terminés, il écoute les rapports des hauts gradés, notamment celui du chef d’état-major, Valeri Guerassimov, le planificateur zélé de la guerre en Ukraine, qui insiste sur l’objectif recherché dans le Grand Nord ce jour-là, à savoir « la mise en pratique de la procédure d’autorisation et de déploiement des armes nucléaires ».

Les essais comprenaient le lancement d’un missile balistique de type Sineva, d’une portée de 11 500 kilomètres, depuis le sous-marin nucléaire Briansk dans la mer de Barents, ainsi que des tirs de missiles de croisière, effectués par des bombardiers Tu-95MS à long rayon d’action. Un autre missile balistique intercontinental (ICBM) de type Yars, d’une portée de 11 000 kilomètres, a été tiré depuis le cosmodrome de Plessetsk, près du cercle polaire arctique, vers le polygone d’essais de Koura, sur le territoire du Kamtchatka, dans l’Extrême-Orient russe. La boule de feu qui a submergé Koura, mercredi, n’a certainement pas échappé aux militaires américains postés sur la base Eareckson Air Station, à 935 kilomètres de là, sur les îles Aléoutiennes.

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8 commentaires

  1. Chloé J. Richard le

    La mention des missiles Sineva et ICBM rappelle à quel point la dissuasion nucléaire reste un pilier de la stratégie russe.

  2. Claire Richard le

    Les démonstrations de force de Poutine semblent de plus en plus fréquentes, surtout quand les relations internationales se tendent.

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