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Aux origines du cinéma, le premier format de vidéo qui s’est imposé était le 4/3. Ce format, vous le connaissez sans doute, car il est aussi le format historique de la télévision, avant que l’écran ne s’allonge pour adopter le 16/9. Mais si vous allez au cinéma, vous découvrirez que l’image a encore un ratio longueur/hauteur différent. Et si vous regardez votre smartphone, vous y verrez carrément des vidéos verticales.
La création de ces différents formats a la plupart du temps des raisons techniques. Le format 4/3, donc, aussi appelé 1,33:1 (ou simplement 1,33), devient le standard international en 1909. Mais en 1932, avec l’arrivée du cinéma parlant, il faut ajouter une piste audio sur la pellicule, ce qui prend de la place. Pour compenser, l’espace entre les images est augmenté : c’est ce qui donnera le format de 1,37:1 utilisé, par exemple, pour Citizen Kane d’Orson Welles.
Dans cette vidéo, nous revenons sur les différents formats qui se sont succédé depuis les débuts du cinéma jusqu’aux récentes évolutions dues aux réseaux sociaux.
Pour comprendre comment est né l’un d’entre eux, le format des stories sur les réseaux sociaux, nous vous invitons à lire l’article ci-dessous.
8 commentaires
Intéressant de voir comment les formats d’image ont évolué avec les technologies. On comprend mieux pourquoi les films ont des ratios différents selon les époques.
Exactement, c’est fascinant de voir comment l’ajout du son a influencé le cinéma.
Ah, je ne savais pas pour le 1,37:1, merci pour cette précision historique.
Dommage que l’article ne mentionne pas comment ces differences affectent la post-production. Les monteurs doivent s’adapter en permanence.
C’est vrai, les formats multiplient les contraintes techniques.
Et les créateurs de contenu le ressentent également au quotidien.
Les formats verticaux pour les réseaux sociaux semblent être une adaptation aux nouveaux usages, mais cela peut nuire à l’expérience visuelle.
Oui, c’est un compromis entre fonctionnalité et qualité d’image.