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Un monstre violet, un voleur en costume rayé et un canard jaune dansent dans une enseigne de fast-food, sous une pluie de billets de banque. Durant les trente secondes de l’annonce publicitaire, diffusée sur YouTube, on n’aperçoit ni burgers, ni frites, ni milk-shakes. Depuis le 1er octobre, le Royaume-Uni a introduit de nouvelles règles afin de restreindre la promotion des aliments malsains.

Les supermarchés ont interdiction de proposer des offres sur ces produits, comme le fameux « deux pour le prix d’un », et les restaurants n’ont plus le droit d’offrir aux clients la possibilité de se resservir de certaines boissons gratuitement. Les publicités en faveur de ces aliments sont également interdites en ligne et à la télévision avant 21 heures, sur la base du volontariat depuis octobre (elles le seront de manière contraignante à partir de janvier 2026). Pour déterminer la liste des produits concernés, le département de la santé a créé un système de points, en fonction de leur teneur en graisses saturées, en sel et en sucre.

Ces mesures visent à ralentir la progression de l’obésité au Royaume-Uni. A la fin de l’école primaire, 22 % des enfants sont désormais obèses, selon le Programme national de mesure des enfants pour l’année 2023-2024. Du côté de la population adulte, le taux s’élevait à 26,5 % à la même période, d’après les données récoltées par le département de la santé pour l’Angleterre.

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8 commentaires

  1. Le fait que les publicités soient interdites avant 21h est un bon compromis. Cela protège les enfants tout en permettant aux adultes de voir ces messages.

  2. Les mesures contre l’obésité au Royaume-Uni sont bienvenues, mais il faudra du temps pour évaluer leur efficacité. Les entreprises de restauration rapide trouveront toujours des moyens de contourner ces règles.

  3. Je suis sceptique sur l’efficacité de ces mesures. Les consommateurs ont encore le choix de manger sainement, indépendamment des publicités.

  4. Camille L. Martin le

    Intéressant de voir le Royaume-Uni adopter une approche aussi stricte contre la publicité des aliments malsains. Espérons que cela aura un impact réel sur les habitudes alimentaires, surtout chez les enfants.

  5. Inquiétant que 22% des enfants soient déjà obèses à la fin de l’école primaire. Les restrictions publicitaires arrivent-t-elles trop tard?

  6. Antoine A. Petit le

    Le système de points basé sur la teneur en sucre, sel et graisses saturées semble judicieux. Mais comment les supermarchés vont-ils adapter leurs offres dès janvier 2026?

  7. Les restrictions sur les promotions et les publicités sont-elles suffisantes pour changer les comportements? Cela semble être un premier pas, mais la solution ne devrait-elle pas être plus globale?

  8. Ces nouvelles règles vont-elles vraiment réduire l’obésité ou simplement déplacer le problème vers d’autres formats publicitaires?

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