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Les règles du jeu de domination auquel se livrent les deux ultrapuissances sont bien établies. Les Etats-Unis disposent des puces du géant Nvidia, les plus avancées au monde. La Chine a ses terres rares, composants indispensables à de nombreuses industries, de l’énergie à l’automobile en passant par la défense. Et chacun ouvre et ferme le robinet en fonction de ses intérêts économiques et diplomatiques. Mais quand la Chine serre d’un cran son étau sur les terres rares, le reste du monde retient son souffle. Et elle ne s’en prive pas.
Le ministre du commerce chinois a annoncé, jeudi 9 octobre, une nouvelle série de restrictions sur les terres rares, et les technologies associées, pour des raisons de « sécurité nationale ». Avec effet immédiat.
Tout industriel étranger désireux d’exporter un produit comportant une trace d’une terre rare provenant d’une mine exploitée par la Chine, ou dont le traitement a été réalisé grâce à des technologies chinoises, doit demander à Pékin une licence d’exportation. Surtout, prévient le ministre, il aura peu de chances d’obtenir une licence dans le domaine militaire.
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6 commentaires
Les terres rares sont vitales pour de nombreux secteurs, mais la dépendance à la Chine pose un problème majeur.
Les entreprises étrangères vont-elles accepter ces nouvelles règles ou chercheront-elles des alternatives ?
La domination chinoise sur les terres rares est un véritable casse-tête pour les autres pays. Comment vont-ils pouvoir diversifier leurs approvisionnements ?
Pourquoi la Chine impose-t-elle ces restrictions ? Serait-ce une réaction aux tensions actuelles avec les États-Unis ?
Diversifier les sources d’approvisionnement en terres rares sera long et coûteux, mais nécessaire pour réduire cette dépendance.
Les restrictions chinoises semblent surtout viser les secteurs stratégiques comme la défense, ce qui complique encore la situation.