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Pour connaître la position des membres du parti Les Républicains (LR) sur la suspension de la réforme des retraites, il faut savoir où l’on tape à la porte. Derrière celle de l’Assemblée nationale, on refuse de sauver la réforme de 2023, dont le premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé la suspension mardi 14 octobre lors de son discours de politique général.

Parce qu’« il faut donner un budget à la France », Laurent Wauquiez répète que ses députés et lui « ne feront pas partie de ceux qui font tomber les premiers ministres », a assuré le chef de groupe à la tribune. La censure ne passera donc pas par ses troupes. « Personne ne la votera, même les plus furieux », confirme un député LR.

Autre porte et autre discours quelques minutes plus tard. « Je ne suis pas député à l’Assemblée nationale, mais si je l’étais aujourd’hui, je voterais pour la censure », écrit François-Xavier Bellamy dans une tribune publiée dans Le Figaro. L’eurodéputé et numéro deux du parti va plus loin que son président Bruno Retailleau. « Pour éviter la censure, le gouvernement fait payer aux Français un prix considérable », critique ainsi le président de LR dans un communiqué où il dénonce « une décision incompréhensible, dans un pays écrasé par 3 400 milliards [d’euros] de dettes » mais aussi « une gauche qui n’est pas au gouvernement mais dirige le pays ».

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7 commentaires

  1. La suspension de la réforme des retraites montre une division claire au sein de LR. Le budget national est-il vraiment l’enjeu central?

  2. La position de François-Xavier Bellamy est plus radicale que celle de son parti. Est-ce une question de principe ou de calendrier?

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