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« Moins d’aides. Plus d’urgences. » C’est avec ce slogan que l’ONG Care France a lancé son appel aux dons de fin d’année. Alors que les Etats réduisent l’aide internationale de 30 % à 40 % en 2025 par rapport à 2023, selon l’Organisation mondiale de la santé, « les crises se cumulent : résurgence des conflits, changement climatique et inégalités économique, alerte Adéa Guillot, porte-parole de l’association. Dans ce contexte, nous dépendons énormément des dons des particuliers : accordés sans contreparties, ils nous donnent une liberté d’action ».
Ces constats sont partagés par de nombreuses associations françaises, actives dans divers domaines : les pouvoirs publics ont maintenu ou réduit leurs financements, tandis que les coûts (produits, salaires, énergies…) ont augmenté avec l’inflation, tout comme les besoins – la pauvreté a ainsi atteint un niveau record en trente années de mesures. D’où une nécessité accrue de collecte auprès du grand public, particulièrement en ce mois de décembre, « qui concentre un quart des dons annuels, avec un pic très important dans les derniers jours du mois », rappelle Pauline Hery, chargée de plaidoyer au sein de France Générosités. Une saisonnalité qui s’explique par les fêtes, propices à la solidarité, et par la fin de l’année fiscale : un don effectué jusqu’au 31 décembre ouvre droit à une réduction d’impôt l’année suivante, égale à 66 % ou 75 % des montants versés.
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7 commentaires
Le secteur associatif est en première ligne face à ces multiples crises.
Et souvent avec des moyens très limités.
Les dons privés sont peut-être la seule solution pour pallier le désengagement des Etats.
Il faut espérer que les entreprises prennent aussi leur part.
C’est vrai, mais cela repose une charge immense sur les particuliers.
Les derniers jours de décembre, un moment clé pour les associations.
People are more generous during the holiday season.